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Liban - Conseil des ministres

Le CPL s’engage à moitié ; nette amélioration du rendement

Le nouveau recteur de l’UL, Fouad Ayoub, doyen de la faculté dentaire. Photo Ani

Alors que durant les deux dernières séances, les ministres du bloc du Changement et de la réforme de Michel Aoun étaient absents, deux d'entre eux ont répondu présent au Conseil des ministres qui s'est tenu hier : le ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab, et le ministre de l'Énergie, Arthur Nazarian. M. Bou Saab a justifié cette participation par le fait qu' « il y a des indications positives dans le pays ». « Mais notre participation ne se fait qu'à moitié, du fait que cette réunion sert à tester les intentions », a-t-il insisté. Commentant l'absence du ministre aouniste des Affaires étrangères, Gebran Bassil, M. Bou Saab a déclaré aux journalistes, avant la réunion, qu'elle était « significative ».
Un peu plus tôt, le Hezbollah confirmait, par la voix du ministre d'État chargé de la Réforme administrative, Mohammad Fneich, sa présence au Conseil des ministres. « Nous avons répondu présent car nous tenons à ne pas entraver le travail du Conseil des ministres, mais nous insistons également sur la nécessité de ne pas marginaliser une composante nationale essentielle », avait déclaré M. Fneich, en allusion à son allié chrétien. M. Fneich avait, dans ce contexte, appelé à ne pas avaliser des questions litigieuses, de manière à préserver « la participation de toutes les composantes et la stabilité politique ». Le ministre avait enfin appelé à éliminer les raisons qui ont poussé le CPL à boycotter les séances du gouvernement.
Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a pour sa part estimé que la séance de jeudi visait à « rassembler les pôles politiques et a servi d'appât pour aboutir à l'élection d'un président de la République », alors que le poste est vacant depuis le 25 mai 2014.
La séance a été marquée par un esclandre entre le Premier ministre et le tenant du portefeuille des Travaux publics, Ghazi Zeaïter, qui avait coupé la parole à son collègue Élias Bou Saab, qui voulait l'interpeller sur un marché. Après avoir tapé de la main sur sa table, pour protester contre les manières de M. Zeaïter, M. Salam a provisoirement levé la séance et s'est retiré dans son bureau. Rejoint par des ministres, et notamment par M. Zeaïter, qui lui a présenté ses excuses, M. Salam devait regagner la salle du Conseil et poursuivre la séance.

Nominations et compensations aux agriculteurs
Concrètement, le Conseil des ministres a approuvé une série de nominations. Il a notamment validé celle de Fouad Ayoub, doyen de la faculté de médecine dentaire, au poste de recteur de l'Université libanaise. M. Ayoub, soutenu par le tandem Hezbollah-Amal, succède ainsi à Adnane Sayyed Hussein, dont le mandat expire le 13 octobre. La nomination de Fouad Ayoub avait été retardée en raison du boycottage des ministres aounistes lors des deux dernières réunions du gouvernement.
Le cabinet a également nommé Abdallah Ahmad, un magistrat proche de Nabih Berry, au poste de directeur général du ministère des Affaires sociales. Par ailleurs, la nomination du général Hatem Malak au poste de chef d'état-major de l'armée a été approuvée, et le mandat du secrétaire général du Conseil national de la recherche scientifique, Mouïne Hamzé, a été prorogé d'un an.
Sur un autre plan, le gouvernement a approuvé l'octroi de compensations aux producteurs de pomme et de blé.

Alors que durant les deux dernières séances, les ministres du bloc du Changement et de la réforme de Michel Aoun étaient absents, deux d'entre eux ont répondu présent au Conseil des ministres qui s'est tenu hier : le ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab, et le ministre de l'Énergie, Arthur Nazarian. M. Bou Saab a justifié cette participation par le fait qu' « il y a des...

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