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À La Une - proche-orient

Le "bateau des femmes" approche de Gaza, des navires militaires israéliens quittent le port d'Ashdod

Le 15 septembre dernier, le Zaytouna (olive, en arabe) quittait le port de Barcelone, direction Gaza. A bord de ce navire, douze activistes et trois membres d'équipages. Toutes des femmes. L'objectif de la traversée : briser le blocus de Gaza.

Après trois semaines de traversée, le "bateau des femmes" a franchi, ce mercredi matin, la ligne symbolique des 100 milles sans être arraisonné par Israël. C'est généralement passé la ligne des 100 milles que les bateaux peuvent s'attendre à être interceptés par la marine israélienne comme cela a été le cas dans le passé.

"Le Zaytouna-Oliva est à environ 60 milles nautiques des côtes de Gaza. Il pourrait atteindre l'enclave palestinienne dans une quinzaine d'heures, s'il n'est pas intercepté par les Israéliens", expliquait à L'Orient-Le Jour Claude Léostic, porte-parole du "bateau des femmes", vers 14h, heure libanaise. "Mais nous venons d'apprendre que des bâtiments de la marine de guerre israélienne viennent de quitter le port d'Ashdod pour se diriger vers notre bateau", a précisé Mme Leostic depuis le Parlement européen à Strasbourg, où elle enchaîne les rendez-vous pour inciter les députés à protéger le bateau et ses passagères, d'autant plus que des Européennes sont à bord. Parmi les activistes à bord du navire se trouvent notamment le prix Nobel de la Paix Mairead Maguire ainsi qu'Ann Wright, colonelle américaine à la retraite et ancienne diplomate démissionnaire en 2003, lors de l'invasion américaine en Irak. Mais également Yehudit Ilany, assistante parlementaire auprès de la députée arabe israélienne Haneen Zoabi.

 

"A bord, les femmes sont inquiètes. S'ils avancent à une vitesse normale, les navires israéliens atteindront notre petit voilier dans 2 ou 3 heures. S'ils s'emparent du bateau, les femmes savent qu'elles ne pourront rien faire, compte tenu de la disproportion ahurissante du rapport de force", a poursuivi Mme Léostic.

Des médias israéliens ont affirmé, citant des responsables sous le couvert de l'anonymat, que l’État hébreu n'autoriserait pas le bateau à accoster et qu'il serait intercepté puis escorté jusqu'au port israélien d'Ashdod, frontalier de Gaza. Depuis 2008, plusieurs expéditions civiles ont tenté, à chaque fois vainement, de forcer le blocus de ce territoire miné par la pauvreté et le chômage. L'épisode le plus marquant reste celui de la flottille de 2010 quand un assaut israélien s'était soldé par la mort de dix militants turcs à bord du Mavi Marmara.

"Mais notre démarche est pacifique, et les femmes sont attendues par la population à Gaza", martèle Claude Léostic, en contact régulier avec les passagères du Zaytouna.

A Gaza, des militants s'apprêtaient en effet à célébrer l'arrivée du bateau. Des scouts et des groupes de musique se préparaient à des festivités dans l'après-midi sur le port de gaza. Des bateaux devaient également sortir en mer dans la limite des six milles au-delà desquels la marine israélienne lance régulièrement des tirs de sommation, voire ouvre le feu sur des bateaux, ou arrête des pêcheurs.
Le blocus israélien, terrestre, maritime et aérien, se double au sud du territoire d'un blocus égyptien.

Les Accords d'Oslo, signés entre Israéliens et Palestiniens en 1993, autorisent les Gazaouis à naviguer, notamment pour la pêche, jusqu'à 20 milles des côtes. Cette distance s'est toutefois largement réduite au fil des guerres.

Plus de détails sur la traversée du Zaytouna ici :

Un navire de femmes à l'épreuve du blocus de Gaza

 

Le 15 septembre dernier, le Zaytouna (olive, en arabe) quittait le port de Barcelone, direction Gaza. A bord de ce navire, douze activistes et trois membres d'équipages. Toutes des femmes. L'objectif de la traversée : briser le blocus de Gaza.
Après trois semaines de traversée, le "bateau des femmes" a franchi, ce mercredi matin, la ligne symbolique des 100 milles sans être arraisonné par...

commentaires (5)

Même pas un malheureux feu de projecteur, cette fois-çi, pfuit!

Christine KHALIL

20 h 34, le 05 octobre 2016

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Commentaires (5)

  • Même pas un malheureux feu de projecteur, cette fois-çi, pfuit!

    Christine KHALIL

    20 h 34, le 05 octobre 2016

  • C'est rigolo la dimension de la désinfo ..l'ennemi israélien, a déjà négocié avec Erdogan (30 jours environ) , le rétablissement des relations diplomatiques entre les 2 pays...! donc ..en principe , la com. positivement positive sera assurée....! pour cette frégate féminine ...

    M.V.

    15 h 49, le 05 octobre 2016

  • On verras bien si les usurpateurs de terre de Palestine sunnite et chrétienne vont battre le record du Marmaris où on avait compté 7 morts . De tout coeur avec vous Mesdames . Respect à la juive qui fait partie du convoi .

    FRIK-A-FRAK

    15 h 36, le 05 octobre 2016

  • LES AMAZONES D,AUJOURD,HUI VONT CASSER LE BLOCUS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 35, le 05 octobre 2016

  • Bof, mauvais remake, ça lasse....

    Christine KHALIL

    14 h 43, le 05 octobre 2016

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