Mercredi dernier, l'Opep est parvenue à un consensus sur la baisse de la production qui a surpris le marché. L'objectif est d'atteindre une production qui se situe entre 32,5 et 33 millions de barils par jour. C'est une première car depuis 2008, le groupe n'a jamais abouti à un accord concret sur la diminution des quantités produites. En effet, en avril, les négociations ont connu un échec sans compter l'absence de l'Iran durant la réunion qui devait rassembler les membres de l'Opep. Suite à l'annonce de mercredi, le marché a assisté à une augmentation des prix relatifs au pétrole. Suivant l'index New York Mercantile Exchange (NYME), le contrat à terme échéance novembre du light crude (CLX6) a subi une hausse surprenante, passant à environ 47 dollars le baril.
Peu après la nouvelle qui a été annoncée suite à la réunion des 14 membres de l'Opep, les prix ont augmenté de 5 %, marquant un record depuis les cinq dernières années. Il faudra attendre le 30 novembre pour que le groupe finalise sa décision concernant le montant de la production de pétrole à atteindre. Cependant, certains analystes sont inquiets par rapport à la détermination de l'Opep à entreprendre de réelles actions. En effet, le marché pétrolier fait face à une incertitude car le risque de conflits entre les membres du groupe ne sont pas à négliger. Certains d'entre eux pourraient être exemptés de l'accord alors que d'autres devront baisser leur production de pétrole. L'Iran, la Libye et le Nigeria voudront éventuellement reporter la baisse de leurs productions respectives de sorte à atteindre un profit maximal. Il faudra donc patienter jusqu'au mois de novembre avant d'aboutir à un réel accord entre les membres de l'Opep.
Cet article est réalisé par Fidus
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