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Campus - Innovation

Des étudiants de la NDU construisent un véhicule à propulsion... humaine

Trois jeunes diplômés en génie mécanique de l'Université Notre-Dame de Louaïzé ont relevé le défi de construire un véhicule à propulsion humaine aussi fonctionnel qu'original.

De gauche à droite : Abdallah Doumit, Pierre Ouba, le Dr Charbel Bou Mosleh et Rhéa Mkanna entourant leur véhicule à l’Université Notre-Dame de Louaïzé.

Il a fallu à Rhéa Mkanna, Abdallah Doumit et Pierre Ouba une année entière de recherche et de travail pour pouvoir construire un véhicule à propulsion humaine, un challenge qu'aucun étudiant de la NDU n'avait relevé jusque-là. « Nous avons pendant longtemps réfléchi à un projet de fin d'études original et intéressant, et lorsque notre enseignant, le Dr Charbel Bou Mosleh, nous a parlé d'une compétition internationale de véhicules à propulsion humaine créés par des étudiants, nous avons eu envie de faire partie de l'aventure », explique avec enthousiasme Abdallah. L'objectif des trois étudiants du département de génie mécanique est alors de construire une voiture à pédales qui ressemble, par son fonctionnement, au vélo mais qui se déplace à une vitesse supérieure à celle des bicyclettes traditionnelles. « Nous avons travaillé d'arrache-pied, pendant deux semestres, sous la supervision du Dr Bou Mosleh. Plusieurs mois ont été consacrés à l'étude que nous avons menée afin de concevoir le design puis construire notre véhicule, ensuite nous avons dû tester nos résultats et y apporter les modifications nécessaires », raconte Rhéa.

Les meilleurs résultats de leur promotion
Les trois étudiants ont présenté durant le mois de juin leur véhicule à propulsion humaine (VPH), une sorte de vélo assez léger, muni d'un carénage aérodynamique lui permettant d'atteindre la vitesse de 40 km/h, un engin qui ne nécessite pas de moteur ou de batterie et qui dispose de trois roues, deux à l'avant et une à l'arrière. La carrosserie a été d'abord sculptée dans du polystyrène puis couverte avec un revêtement protecteur de la marque LINE-X qui la rend incassable. « L'originalité de notre voiture, c'est son revêtement avec le produit de protection LINE-X qui a été réalisé par des professionnels. Notre projet nous a coûté 2 500 dollars américains, c'est une somme importante mais nous sommes assez fiers du résultat », note Pierre. En effet, avec des moyens financiers limités, le trio a pu concrétiser un projet sur lequel travaille habituellement une équipe d'une dizaine de personnes. « Comme il s'agit d'une expérience inédite dans notre faculté, nous avons dû expérimenter plein de choses, reprendre à zéro, se remettre en question et apprendre de nos erreurs pour avoir enfin un résultat correct. Il serait intéressant de reprendre la construction de ce véhicule avec des moyens plus importants », avoue Abdallah. Rhéa, quant à elle, ajoute : « Comme nous sommes une équipe soudée et que nous avons beaucoup d'affinités, il a été possible de faire face aux multiples problèmes rencontrés et dépasser nos moments de découragement. Grâce à une division équitable du travail et beaucoup de patience, nous avons enfin construit ce véhicule qui ne pollue pas. »
Le travail et la détermination de ces trois jeunes ont fini par payer : ils ont obtenu les meilleurs résultats de leur promotion. Avec ce véhicule, Rhéa Mkanna, Abdallah Doumit et Pierre Ouba espèrent participer l'année prochaine à la compétition internationale des véhicules à propulsion humaine HPVC, initiée par la Société américaine des ingénieurs mécaniciens (ASME), permettant aux étudiants d'exposer leurs travaux.

C. A.

Il a fallu à Rhéa Mkanna, Abdallah Doumit et Pierre Ouba une année entière de recherche et de travail pour pouvoir construire un véhicule à propulsion humaine, un challenge qu'aucun étudiant de la NDU n'avait relevé jusque-là. « Nous avons pendant longtemps réfléchi à un projet de fin d'études original et intéressant, et lorsque notre enseignant, le Dr Charbel Bou Mosleh, nous a...

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