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Liban

Sleiman : Attendons-nous un événement-clé pour accepter les solutions ?

L'ancien chef d'État Michel Sleiman s'est interrogé sur le fait de savoir si les protagonistes libanais attendent un « événement-clé pour se plier au fait accompli et accepter de résoudre la crise que traverse le pays ».
Dans un entretien accordé hier à l'agence al-Markaziya, M. Sleiman a estimé qu'« en empêchant la relance des institutions, c'est l'entité libanaise que nos ancêtres ont édifiée qui est menacée ». Il a indiqué qu'il initie actuellement un mouvement visant à mobiliser toutes les parties libanaises, en particulier les chrétiens, « face à ceux qui mènent le pays vers la déliquescence ». « Cette action a commencé et se poursuivra, et j'espère qu'elle pourra arriver à son but », a dit l'ancien chef d'État qui n'a pas manqué de souligner qu'« il est prêt à mener des contacts avec des pays extérieurs s'il s'avère que certains États peuvent pousser certaines parties libanaises à élire un président de la République ». Le président Sleiman a évoqué sur ce plan une action franco-russe appuyée par le Vatican.
Selon l'ancien chef d'État, « la menace est aujourd'hui généralisée, d'autant plus que la présidence est vacante, parallèlement à un gouvernement bloqué et un Parlement paralysé au mandat prorogé ». « Le plus grand danger réside dans la tenue des législatives (prévues en 2017) sans élection présidentielle, a ajouté le président Sleiman. En cas de vacance présidentielle, le gouvernement devient démissionnaire de facto, et le Parlement expédiera les affaires courantes, en l'absence d'un gouvernement qui participe aux séances législatives. Face à ce tableau, où va le pays ? » s'est interrogé Michel Sleiman avant d'ajouter : « Nous pouvons anticiper ces dangers en régénérant le pouvoir, en commençant par l'élection d'un nouveau président de la République. Cette élection est une opération simple qui ne requiert que la présence des députés pour remplir leur devoir, conformément au mandat que leur a accordé le peuple. »
Après s'être prononcé pour la tenue de l'élection présidentielle avant les législatives, M. Sleiman a souligné que « le salut du Liban passe par la distanciation vis-à-vis des conflits régionaux conformément à la déclaration de Baabda ». « Nous œuvrons à intégrer cette clause au préambule de la Constitution », a conclu Michel Sleiman.

L'ancien chef d'État Michel Sleiman s'est interrogé sur le fait de savoir si les protagonistes libanais attendent un « événement-clé pour se plier au fait accompli et accepter de résoudre la crise que traverse le pays ».Dans un entretien accordé hier à l'agence al-Markaziya, M. Sleiman a estimé qu'« en empêchant la relance des institutions, c'est l'entité libanaise que...

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