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L'Estonie devra attendre encore son nouveau président

Le collège électoral qui devait élire samedi le nouveau président estonien pour remplacer le libéral Hendrik Ilves n'a pas réussi à trouver une majorité suffisante pour désigner le vainqueur.

Aucun des deux candidats présents au second tour - l'ancien Premier ministre et commissaire européen aux Transports Siim Kallas, appuyé par le Parti de la Réforme, et l'ancien ombudsman Allar Jöks - n'a réuni le nombre de voix requis.

C'est la première fois dans l'histoire de l'Estonie que le collège ne réussit pas à mener à terme une élection présidentielle.
M. Kallas a obtenu 138 voix et M. Jöks 134, tandis que 57 électeurs ont voté blanc et que trois bulletins ont été jugés nuls.
Or, pour être élu, il faut être appuyé par plus de 50% des votants de ce collège qui compte 335 membres, 101 parlementaires et 234 représentants des autorités locales.

L'élection revient maintenant au parlement, qui s'est déjà montré incapable d'élire le président par deux fois. Le nouveau vote doit être tenu dans un délai de quatorze jours et les intéressés doivent faire à nouveau acte de candidature. Tant M. Kallas que M. Jöks ont déclaré qu'ils ne le feraient pas, dénonçant l'inefficacité du système électoral.

Au premier tour du vote de samedi, les deux femmes candidates, l'ex-chef de la diplomatie libérale et la représentante de l'opposition centriste Mailis Reps, ont été éliminées de peu. Elles pourraient se représenter.

Le collège électoral qui devait élire samedi le nouveau président estonien pour remplacer le libéral Hendrik Ilves n'a pas réussi à trouver une majorité suffisante pour désigner le vainqueur.
Aucun des deux candidats présents au second tour - l'ancien Premier ministre et commissaire européen aux Transports Siim Kallas, appuyé par le Parti de la Réforme, et l'ancien ombudsman Allar...