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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Kerry annonce une nouvelle initiative de paix pour le Yémen

Le secrétaire d'État américain était hier à Djeddah pour une rencontre avec ses homologues du Golfe.

Photo de famille traditionnelle pour John Kerry (au centre) entouré de ses homologues du Golfe, de Tobias Ellwood (responsable de haut rang au...

Le secrétaire d'État américain John Kerry a annoncé, hier, en Arabie saoudite, une nouvelle initiative de paix pour le Yémen proposant la formation d'un gouvernement d'union nationale, pour mettre fin à un conflit qui dure depuis 17 mois.
« Cette guerre doit prendre fin (...) le plus rapidement possible », a affirmé M. Kerry après une rencontre à Djeddah, dans l'ouest du royaume, avec ses homologues du Golfe, un responsable de haut rang au Foreign Office britannique, Tobias Ellwood, et l'émissaire de l'Onu pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmad. « Nous sommes tombés d'accord sur une approche nouvelle pour les négociations » entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthis, après l'échec de trois mois de pourparlers au Koweït, a dit M. Kerry lors d'une conférence de presse avec son homologue saoudien Adel al-Jubeir. L'accord annoncé par M. Kerry propose aux rebelles une participation à un « gouvernement d'union nationale », réclamé depuis des mois par les houthis et ignoré dans la dernière proposition onusienne fin juillet pour la résolution du conflit. En échange, les houthis sont appelés à se « retirer de Sanaa et d'autres zones (qu'ils occupent) » et de transférer toutes les armes lourdes, dont les missiles balistiques, à une partie tierce.
En mars 2015, Riyad a pris la tête d'une coalition militaire arabe pour enrayer l'avancée des rebelles houthis, qui étendaient leur emprise sur le pays après avoir conquis la capitale Sanaa et poussé à la fuite le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Les houthis sont issus de l'importante minorité zaïdite et accusés de liens avec l'Iran. Pour M. Kerry, l'envoi par la République islamique « d'armes sophistiquées » au Yémen constitue « une menace pour les États-Unis » et « ne peut pas continuer ». M. Kerry a par ailleurs dit à plusieurs reprises que les États-Unis restaient « engagés pour la sécurité de l'Arabie saoudite » et qu'une « quelconque violation » de sa souveraineté était « inacceptable ». Il faisait référence aux tirs de missiles et aux incursions rebelles depuis le Yémen.
Mais l'Arabie saoudite fait elle aussi face à des critiques croissantes d'organisations de défense des droits de l'homme, qui dénoncent des violations au Yémen. Ainsi, hier, l'Onu a réclamé la création d'un organisme international indépendant pour enquêter sur les violations au Yémen. M. Kerry a par ailleurs annoncé une aide supplémentaire de 189 millions de dollars en réponse à la crise humanitaire au Yémen.

Syrie et Libye au menu
En outre, M. Kerry a eu hier en Arabie saoudite de multiples entretiens sur les conflits en Syrie et en Libye, avec comme objectif de trouver un terrain d'entente pour favoriser des solutions politiques. Ainsi, M. Kerry s'est entretenu pendant 30 minutes avec le roi Salmane. À son arrivée la veille à Djeddah, il avait eu trois heures de discussions avec le puissant vice-prince héritier et ministre de la Défense, Mohammad ben Salmane.
L'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe font partie de la coalition conduite par les États-Unis qui luttent contre l'EI en Syrie et en Irak. Riyad soutient en Syrie des opposants au régime et un responsable du département d'État a indiqué que M. Kerry souhaitait informer les pays du Golfe des efforts visant à faire cesser les violences dans ce pays, « parce qu'ils ont de l'influence » sur les groupes rebelles.

(Source : AFP)

Le secrétaire d'État américain John Kerry a annoncé, hier, en Arabie saoudite, une nouvelle initiative de paix pour le Yémen proposant la formation d'un gouvernement d'union nationale, pour mettre fin à un conflit qui dure depuis 17 mois.« Cette guerre doit prendre fin (...) le plus rapidement possible », a affirmé M. Kerry après une rencontre à Djeddah, dans l'ouest du...

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