L'obsession du jour ? Le dab. Non il ne s'agit pas du tout d'un distributeur automatique de billets. C'est un geste, c'est un mouvement, c'est une célébration...
À ne pas confondre avec l'éclair d'Usain Bolt (ou le tir à l'arc, c'est selon). Geste que Lightning Bolt (comprenez l'éclair, la foudre) effectue après chacune de ses victoires.
Le dab est une danse virale. Parmi toutes ses consœurs, le dab se démarque par un cachet très spécial, très narcissique. Sans doute dû au fait qu'il ponctue un succès personnel. Il se pratique pour lui-même, pour l'amour du beau geste, pour le style.
Le premier que l'on a vu dabber ? Le footballeur Paul Pogba qui, depuis janvier dernier, fête ses buts le visage dans le creux de son coude, le bras opposé tendu vers l'arrière. Et s'il peut se vanter qu'on lui ait attribué le geste ici, il n'est pas le premier hurluberlu à être entré dans la danse.
Avant lui, il y a eu les rappeurs du groupe Migos et leur clip Look At My Dab (Bitch Dab) mais aussi – et surtout –
Jeremy Hills, le joueur des Cincinnati Bengals (une équipe de football américain). Certains affirment même que le dab aurait été inventé par des personnages du manga Dragon Ball Z. On lui a même trouvé, comme d'hab', une origine plus vaseuse : le dab serait lié au « dabbing » qui est, aux USA, une nouvelle manière de consommer du cannabis ? Coïncidence ?
Toujours est-il que le geste coolissime a les consécrations ultimes du XXIe siècle : un résultat de 71 millions à une recherche Google, des applis pour smartphone, une place d'honneur dans le dico urbain, des centaines de vidéos de célébrités qui s'y essaient et, pas des moindres, il va figurer dans le jeu vidéo Fifa 17. Ah ! Dernière chose.
Le mot dab est valide au scrabble.
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