Le magazine Arabian Business a publié son classement des 50 milliardaires arabes en 2016, parmi lesquels on compte, comme lors de la dernière édition, sept Libanais.
En deuxième position, le banquier libano-brésilien Joseph Safra gagne une place par rapport au classement précédent. Avec un patrimoine évalué à 12 milliards de dollars, le banquier le plus riche du monde, selon le magazine Forbes, s'est distingué fin 2014 en participant au rachat, via son fonds d'investissement Safra Group, de l'un des plus gros producteurs de bananes au monde, l'américain Chiquita Brands. L'opération dont le montant s'élève à 682 millions de dollars a été réalisée aux côtés du magnat brésilien du jus d'orange Jose Luis Cutrale. Safra Group avait également acquis la même année The Gerkins, l'un des immeubles emblématiques du quartier financier de la City de Londres, pour la bagatelle de 950 millions de dollars.
Un peu plus bas dans le classement, on retrouve l'ancien Premier ministre libanais Nagib Mikati, à la 23e position, soit une place de mieux que son frère, l'homme d'affaires Taha Mikati, pour des fortunes respectives évaluées aux alentours de 3 milliards de dollars chacune. Les frères Mikati ont fondé en 1982 l'entreprise de télécommunications Investcom avant de revendre une participation au groupe sud-africain MTN en 2006 pour 5,5 milliards de dollars. Début 2015, le fonds d'investissement M1 – fondé en 2007 par les deux frères – a racheté, avec le géant français du luxe LVMH, la marque de vêtement anglaise Pepe Jeans pour 900 millions de dollars. Nagib Mikati gagne 5 places par rapport au classement précédent et passe devant son frère, qui ne progresse que de 3 places.
La famille Hayek, investie dans l'horlogerie en Suisse, est classée 30e et gagne trois places par rapport au dernier classement avec une fortune estimée à un peu moins de 3 milliards de dollars, selon Arabian Business. La famille Hayek contrôle notamment le groupe Swatch qui pèse plus de 17,7 milliards de dollars en Bourse et emploie 40 000 personnes dans une cinquantaine de pays.
Saad Hariri perd de son côté 8 places par rapport au classement précédent et se retrouve relégué en 43e position avec une fortune gravitant autour de 2 milliards de dollars. L'ancien Premier ministre libanais préside de plusieurs sociétés qui appartiennent à sa famille dont les groupe Oger télécoms et Saudi Oger.
Il est suivi par Fouad Makhzoumi, (45e, près de 2 milliards de dollars), le PDG et fondateur de Future Pipes Industries, leader dans la fabrication de canalisations en plastique à renfort de verre utilisées dans l'aéronautique ou la construction et par le joaillier René Mouawad (46e, près de 2 milliards de dollars).
Le prince saoudien al-Walid ben Talal, de mère libanaise et dont la fortune est estimée aux alentours de 25 milliards de dollars par Arabian Business, se maintient une fois de plus à la première place de ce classement largement dominé par l'Arabie saoudite, qui compte 19 classés.
Deux Libanais présents dans l'édition précédente du classement ne figurent plus dans l'actuelle. Il s'agit du Libanais d'origine palestinienne Toufic Abou Khater (15e dans l'édition précédente) et de Baha' Hariri, le frère de Saad Hariri (34e).
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commentaires (4)
MAIS PRESQUE TOUS LES AUTRES LIBANAIS SONT AUSSI OU DES MILLIARDAIRES OU DES MILLIONAIRES... 3ICHTÉ YIA LIRA !!!
LA LIBRE EXPRESSION
14 h 39, le 29 janvier 2016