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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Exploitation du pétrole : le Liban attend les entretiens de Ban en Israël

Les responsables libanais attendent les résultats des efforts que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a promis de déployer pour presser les Israéliens d’évacuer 870 km2 dans la zone d’exploitation économique libanaise. Cette zone abrite d’importants gisements de gaz et de pétrole et est revendiquée par le Liban comme faisant partie de ses eaux territoriales. Or l’accord conclu entre Chypre et le Liban a montré que l’État hébreu s’est approprié cette zone.
Le Liban a remis au secrétaire général des Nations unies les documents certifiant l’atteinte israélienne sur les gisements appartenant au Liban et Ban Ki-moon a promis de soulever cette question avec les autorités israéliennes au cours de sa prochaine visite en Israël le mois prochain. Il a précisé à ses interlocuteurs libanais avoir déjà tenté d’évoquer la question avec les autorités israéliennes par les voies diplomatiques sans obtenir de succès. Le président de la République et le président de la Chambre ont toutefois insisté sur la nécessité de pousser Israël à cesser ses atteintes dans cette zone dont les gisements sont évalués à des milliards de dollars. Sinon, ont déclaré les responsables libanais, le Hezbollah se chargerait de contraindre Israël de stopper son agression contre les ressources maritimes libanaises. Ce qui pourrait être l’étincelle d’une nouvelle guerre régionale.
Ban Ki-moon, qui a promis de soulever cette question, a toutefois expliqué aux responsables libanais qu’il ne peut pas mener une médiation entre le Liban et Israël à moins d’être mandaté par le Conseil de sécurité ou d’avoir l’approbation des deux parties concernées. Il a affirmé aussi que sa mission en Israël va être difficile, d’autant que jusqu’à présent, il n’est pas parvenu à convaincre les responsables israéliens d’appliquer toutes les dispositions de la résolution 1701, notamment l’arrêt des survols des avions israéliens de l’espace aérien libanais, l’arrêt des agressions terrestres et maritimes, et la conclusion d’un cessez-le-feu, ainsi que le retrait de la partie nord du village de Ghajar.
Le Liban attache en tout cas beaucoup d’importance aux gisements de pétrole et de gaz au large de ses côtes et compte sur le début des travaux d’extraction de ces ressources pour combler son déficit budgétaire et rembourser la dette publique. Aussi bien le chef de l’État que le président de la Chambre ont affirmé récemment devant les membres du corps diplomatique et ceux du corps consulaire que le Liban ne renoncera à aucun de ses droits sur les gisements de pétrole et de gaz...
Les responsables libanais attendent les résultats des efforts que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a promis de déployer pour presser les Israéliens d’évacuer 870 km2 dans la zone d’exploitation économique libanaise. Cette zone abrite d’importants gisements de gaz et de pétrole et est revendiquée par le Liban comme faisant partie de ses eaux territoriales....

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