Selon ce groupe, "un kamikaze a lancé une voiture piégée contre des bâtiments de la sécurité militaire, et les renseignements de l'aviation, faisant des morts et des blessés parmi les membres du régime".
Le groupe qui avait déjà revendiqué les récents attentats meurtriers à Damas et à Alep (nord) en Syrie, s'est dit "déterminé à poursuivre ses opérations pour assainir le pays des alaouites et mettre fin à l'injustice qui frappe les sunnites" en Syrie.
La Syrie est majoritairement sunnite et dirigée par une minorité alaouite, une branche du chiisme.
Selon la télévision d'Etat syrienne, neuf personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées dans un attentat mené samedi par un "kamikaze" à Deir Ezzor avec une tonne d'explosifs.
L'opposition a immédiatement imputé au régime du président Bachar al-Assad "l'entière responsabilité" de cette attaque qui selon elle était une tentative du régime de "se venger" après avoir échoué à empêcher les Syriens de manifester par dizaines de milliers comme ce fut le cas vendredi.
Le régime ne reconnaît pas la contestation et accuse l'opposition et la rébellion, assimilées à des "terroristes", de semer le chaos dans le pays.
Le Front Al-Nusra s'était manifesté pour la première fois le 23 janvier dans un message de son chef qui avait lancé un appel à la lutte contre le régime de Damas, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE).
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