Les commissions parlementaires conjointes ont tenu hier une réunion en présence d’un certain nombre de représentants d’institutions gouvernementales concernées, pour discuter des amendements au code de la route, présentés par le député Mohammad Kabbani. Un communiqué publié à l’issue de la réunion précise que le texte a été adopté dans son intégralité, à l’exception des modifications suggérées pour l’organisation des plaques d’immatriculation. Celles-ci feront l’objet d’un autre texte de loi qui sera discuté ultérieurement, précise le communiqué.
La proposition de loi, qui doit toujours être discutée en séance plénière au Parlement, fait déjà des mécontents. Le président du syndicat des propriétaires des auto-écoles, Hussein Toufic Ghandour, a estimé que « ce qui se discute actuellement au sein des commissions mixtes du Parlement est très loin de régler le problème de trafic au Liban ». Il a même parlé « de mesures injustes envers les automobilistes en matière de contrôle mécanique, de frais de circulation... ». Il a dénoncé « une tentative de porter atteinte aux intérêts de 400 auto-écoles », déplorant le fait que « le plan d’organisation de la circulation n’a pas été inclus dans le texte de loi ».
« Ce code de la route n’aura pas pour effet de réduire les accidents, mais de permettre à des sociétés de faire des bénéfices grâce à un système de pénalisations où l’automobiliste ne pourra pas se défendre », a-t-il conclu.
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