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À La Une - Etats-Unis

L’Américano-Libanais Tom Barrack clame haut et fort son soutien à Donald Trump

Dans son discours lors de la convention nationale du Parti républicain, le richissime magnat de l'immobilier évoque ses racines libanaises.

Le magnat américano-libanais de l'immobilier, Tom Barrack. Photo Brendan Smialowski/AFP

"Mon ami, mon partenaire et le futur président des États-Unis, Donald Trump !" a lancé Tom Barrack, en introduction de son discours lors de la convention nationale du Parti républicain à Cleveland, le 21 juillet 2016. Pendant plus de dix minutes, le magnat américano-libanais de l'immobilier a fait l'éloge du candidat à la Maison Blanche, "un de mes plus proches amis depuis 40 ans".

Au début de son discours, l'homme d'affaires évoque son grand-oncle, un "incroyable avocat spécialiste du droit international" qui vit à Beyrouth et à qui il aurait demandé conseil avant de monter sur scène. Puis rapidement, Tom Barrack mentionne ses origines libanaises : "Je suis le fils d'un humble épicier libanais de Culver City en Californie". Il a précisé que "si il est ici aujourd'hui", c'est grâce à "la recette magique des États-Unis" qui donne à tout un chacun l'opportunité de vivre le "rêve américain".

Tom Barrack s'applique par la suite à démontrer pourquoi Donald Trump est le seul futur président valable pour les États-Unis : "Cet homme est assez bon, solide, intelligent et au fait de la situation pour faire ça (en parlant de la course à la Maison Blanche). Pas besoin d'aller voir ailleurs ".

Car en plus d'être un ami, Tom Barrack est surtout l'un des principaux collecteurs de fonds de la campagne présidentielle du milliardaire.

 

 

Qui est Tom Barrack
Fils d'immigrants libanais originaires de Zahlé, ce magnat de l'immobilier est aujourd'hui le fondateur et président exécutif de Colony Capital, un fonds international d'investissement immobilier, basé à Los Angeles. En 2014, l'entreprise dégageait un taux annuel moyen de retour sur investissement supérieur à 21%. Soutenu par plus de 120 investisseurs institutionnels qui lui ont confié pas moins de 550 milliards de dollars de fonds propres, Colony Capital investit aussi bien dans des hôtels de luxe que des vignobles ou des clubs de foot. Tom Barrack est aussi propriétaire de casinos à Atlantic City, dans le Golfe Persique et en Europe, ainsi que de différents hôtels de luxe, immeubles et appartements.


(Pour mémoire : L'Américano-Libanais Barrack rachète Miramax : demandez le programme !)

 

Selon le classement du magazine Forbes,Tom Barrack était la 1342e fortune du monde en 2013. Toujours selon le même titre, en septembre 2011, il était la 833e personne la plus riche du monde, et la 375e des États-Unis, avec un patrimoine estimé à 1.1 milliards de dollars.

Mais l'homme d'affaires est aussi connu pour son implication politique. Selon une enquête du magazine américain Fortune publiée en 2005, Tom Barrack aurait "fait affaires avec des princes saoudiens, des magnats du pétrole texans ainsi que des dictateurs caribéens". "Même avec Donald Trump", avait alors écrit le journaliste. Au début des années 80, le businessman est nommé secrétaire d'État chargé de l'Aménagement du territoire sous l'administration de Ronald Reagan.

Tom Barrack n'est pas le seul milliardaire américain d'origine libanaise à soutenir Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche. En mars dernier, le candidat conservateur avait levé le voile sur les conseillers diplomatiques qu'il convoquerait s'il était élu président. Parmi eux, Walid Pharès, un avocat d'origine libanaise, spécialiste du Moyen-orient et des questions de terrorisme. En 2011 déjà, il avait été désigné conseiller du candidat républicain à la présidentielle américaine, Mitt Romney, pour les Affaires étrangères et la Sécurité nationale.

 

Pour mémoire
Le Libanais Walid Pharès, membre de l'équipe de politique étrangère de Trump

"Mon ami, mon partenaire et le futur président des États-Unis, Donald Trump !" a lancé Tom Barrack, en introduction de son discours lors de la convention nationale du Parti républicain à Cleveland, le 21 juillet 2016. Pendant plus de dix minutes, le magnat américano-libanais de l'immobilier a fait l'éloge du candidat à la Maison Blanche, "un de mes plus proches amis depuis 40 ans".
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