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Cinema-

Haytham Chammass : « L’autre est notre miroir »

Des films, des conférences et des débats s'articulent autour du thème principal « Les Autres » (« The Others ») dans le cadre de la première édition du festival « Karama Human Rights » qui se tient dès ce soir au cinéma Metropolis. Trois questions à son organisateur Haytham Chammass.

Comment est née cette initiative ?
Le festival Karama Jordanie existe depuis six ans. Il y a deux ans, naissait la première édition à Gaza. Après avoir rencontré la directrice de Karama Jordanie, Sawsan Darwaza, j'ai décidé d'exporter ce modèle au Liban. Le Liban fait partie d'un réseau basé à Amman, appelé Anhar, qui est formé de huit membres et dont la fonction est de s'occuper et d'accompagner ce genre de festivals, mais l'association Art factory 961 dont je fais partie et qui organise le festival Karama est indépendante. C'est donc avec, entre autres, le soutien du NYDP, des ambassades de Suisse et de Norvège, de la Caisse de fonds arabe... que ce projet a pris forme.

Pourquoi ce titre « Les Autres » ?
L'autre est mon miroir. Il est censé refléter mon image. Aujourd'hui, le problème des émigrés est une menace pour l'être humain. Car sans demander qui est l'autre, et sans même vouloir savoir, le monde se barricade dans un racisme et se cloître dans ses petitesses et ses mesquineries. Le festival contribue à la reconnaissance des droits de l'homme dans le monde et à un cinéma qui dénonce le racisme, la haine, la discrimination et l'injustice. Nous avons sélectionné, entre autres films, des œuvres qui mettent l'accent sur ce problème actuel.
Quels sont les points forts du festival ?
Le festival est très court mais plein d'énergies positives. S'il faudrait que je choisisse trois programmes (chose qui me semblerait difficile de prime abord), ce serait le film de clôture (le 23 juillet). Le documentaire de Dima el Jundi Echoes of the shadows est une première mondiale de 52 minutes. Il sera suivi par une rencontre avec la réalisatrice. Le panel aura lieu le 22 juillet à 17 heures et regroupera trois grands penseurs et experts qui aborderont le problème des réfugiés. Et enfin, je choisirai un film animé le 22 juillet à 21heures : Dinner for few, réalisé par Nassos Vakalis.

Comment est née cette initiative ?Le festival Karama Jordanie existe depuis six ans. Il y a deux ans, naissait la première édition à Gaza. Après avoir rencontré la directrice de Karama Jordanie, Sawsan Darwaza, j'ai décidé d'exporter ce modèle au Liban. Le Liban fait partie d'un réseau basé à Amman, appelé Anhar, qui est formé de huit membres et dont la fonction est de s'occuper et...

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