Playing for Change en concert à Beyrouth.
Tout a commencé en 2005 lorsque Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, a braqué sa caméra sur le guitariste et chanteur Roger Ridley qui interprétait le morceau Stand by me dans les rues de Los Angeles. Il n'en fallait pas plus pour que naisse le projet Playing for Change, auquel se sont greffés plusieurs musiciennes et musiciens, comme Clarence Bekker. Playing for Change, c'est aussi une association à but non lucratif qui a pour mission de participer à la construction d'écoles dans les pays sous-développés.
Hier soir, dans une salle à moitié vide au Waterfront du Biel à Beyrouth dans le cadre de festival Beirut Holidays, le concert de Playing for Change n'était pas commencé qu'on entendait déjà les musiciens débouler des coulisses sur un cri de guerre. Mais c'est bien pour la paix que le groupe multiculturel entre en scène. Mark Johson introduit le live sur une des citations les plus célèbres de John Lennon : « Rêver seul ne reste qu'un rêve. Rêver ensemble devient la réalité. » Les différentes nationalités des membres promettent un tour du monde express le temps d'une soirée : Afrique du Sud, Corée du Sud, Venezuela, différents pays du Proche-Orient, France, Congo, Italie.
Après Imagine de John Lennon, la salle se lève et une fosse est improvisée sur un air de Dancing in the Street de David Bowie, véritable clin d'œil aux origines musicales des membres du groupe de Playing for Change. Le public sait pourquoi il est là et l'ambiance ne tarde pas à chavirer aux rythmes des percussions, guitares et synthétiseurs. La variété anglo-saxonne partage la scène avec celle de l'Afrique du Sud et du Congo.
Le show de Playing for Change n'en serait pas un s'il ne terminait pas sur Stand by me de Ben E. King et One Love de Bob Marley. Deux tubes immortels qui offrent aux Libanais l'occasion de s'adonner à ce qu'ils savent faire de mieux pour préserver la paix : chanter et danser.
Hier soir, dans une salle à moitié vide au Waterfront du Biel à Beyrouth dans le cadre de festival Beirut Holidays, le concert de Playing for Change n'était pas commencé qu'on entendait déjà les musiciens débouler des coulisses sur un cri de guerre. Mais c'est bien pour la paix que le groupe multiculturel...