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Moyen Orient et Monde

Brèves

Iran
Téhéran condamne un rassemblement de l'opposition en exil en France
L'Iran a vivement condamné hier la tenue, le 9 juillet, en France du rassemblement annuel du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition en exil). Avoir accueilli ce rassemblement « d'un groupe terroriste anéanti et détesté (en Iran) et avoir donné de l'air à un corps puant est un signe de faiblesse et d'incapacité », a déclaré le porte-parole de gouvernement iranien, Mohammad Bagher Nobakht, en réponse à une question sur cette réunion en France, selon l'agence de presse officielle Irna. Cité par l'agence de presse Tasnim, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dénoncé la présence « d'une personne qui est le créateur d'el-Qaëda et des talibans et qui a joué un rôle particulièrement honteux dans l'histoire du régime saoudien dans la région ». Des médias iraniens auraient affirmé que Turki al-Fayçal, ancien chef des services de renseignements d'Arabie saoudite, avait assisté au rassemblement annuel du CNRI qui a eu lieu au Bourget, près de Paris.

Contestations
Apparition d'affiches appelant à un coup d'État militaire au Pakistan
Les Pakistanais ont découvert hier dans plusieurs villes des affiches appelant le chef des armées à renoncer à prendre sa retraite et à s'emparer du pouvoir, dans un pays longtemps dirigé par les militaires. Des dizaines de posters sont apparus dans la nuit du lundi dans plusieurs rues de la capitale Islamabad et dans les grandes villes de Lahore, Karachi et Rawalpindi, siège du quartier général de l'armée. Ornés d'une photo du très populaire chef d'état major pakistanais, le général Raheel Sharif, arborant un képi et une épaisse moustache, ils sont signés par le parti politique « Move on Pakistan », créé en 2013 et peu connu du public. Le général Sharif a fait savoir en janvier qu'il prendrait sa retraite à la fin de l'année, rompant avec une longue tradition d'extension de mandat parmi ses prédécesseurs. Les affiches ont rapidement été retirées par les forces de l'ordre à Islamabad et dans la province du Punjab, fief du Premier ministre, mais restent en place dans les autres provinces.

Otan
Moscou veut parler des « risques » engendrés par le bouclier antimissile américain
Moscou entend discuter de sécurité aérienne au-dessus de la Baltique et des « risques accrus » engendrés par la mise en place du bouclier antimissile américain en Europe lors du sommet Russie-Otan aujourd'hui à Bruxelles. « Le thème central de la rencontre sera les décisions du sommet de l'Alliance des 8-9 juillet à Varsovie sur le renforcement militaire de l'Otan sur son flanc est », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. Moscou va soulever la question du « renforcement de la sécurité aérienne dans la région de la mer Baltique et les risques accrus apparus avec la mise en place du système antimissiles de l'Otan en Europe », poursuit le communiqué.
La crise ukrainienne et la situation en Afghanistan sont également au programme du sommet Russie-Otan, selon la diplomatie russe.

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