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Liban - Aïn el-Tiné

Berry reçoit les familles des diplomates iraniens enlevés en 1982

L’ambassadeur d’Iran, Mohammad Fateh Ali, et l’épouse du chargé d’affaires disparu, Mohsen Moussavi. Photo Ani

Le président du Parlement, Nabih Berry, a reçu hier l'ambassadeur iranien Mohammad Fateh Ali et les familles des quatre diplomates iraniens enlevés au Liban en 1982. La rencontre a porté sur les développements de l'affaire. Mais le mystère demeure entier sur la disparition des quatre hommes.
Pour rappel, et selon les informations officielles, le 6 juillet 1982, trois diplomates iraniens, Seyed Mohsen Moussavi, Ahmad Motevasselian, Taqi Rastegar et un journaliste, Kazem Akhavan, ont disparu alors qu'ils se rendaient à l'ambassade d'Iran à Beyrouth. Ils avaient quitté Damas le 4 juillet.
L'épouse du chargé d'affaires disparu Mohsen Moussavi a remercié M. Berry pour les efforts qu'il a déployés dans ce dossier qui constitue « une revendication populaire et officielle de la République islamique d'Iran ». Rappelant que « l'enlèvement s'est déroulé sur le territoire libanais », elle a insisté sur « la responsabilité légale des autorités libanaises ».
Revenant sur les circonstances de l'événement, Mojtahed Zada a affirmé que les quatre diplomates iraniens enlevés étaient tous agréés auprès de l'ambassade d'Iran à Beyrouth. « Ils bénéficiaient donc d'une immunité diplomatique », a affirmé l'épouse du chargé d'affaires disparu. Et de préciser que ces quatre diplomates « ont tenu à rester au Liban », en pleine période d'invasion israélienne, alors que « la totalité des diplomates étrangers avaient quitté le pays ».
Selon l'ouvrage dirigé par le professeur iranien Houchang Chehabi à l'université de Boston, Distant relations, Iran and Lebanon in the last 500 years (Des relations distantes, l'Iran et le Liban, au cours des 500 dernières années), Ahmad Motevasselian était en fait commandant de la 27e brigade de l'armée iranienne. Il avait été envoyé à Beyrouth en juin de la même année par l'ayatollah Khomeyni pour contrer l'invasion israélienne. C'est depuis Damas, où il se trouvait, qu'il a appris que l'armée israélienne encerclait l'ambassade d'Iran. Il a alors été dépêché à Beyrouth, sous couverture diplomatique, pour détruire des documents importants à l'ambassade. Il était accompagné du chargé d'affaires iranien, Seyed Mohsen Moussavi, du chauffeur Taqi Rastegar et d'un photographe de l'agence nationale iranienne.

Le président du Parlement, Nabih Berry, a reçu hier l'ambassadeur iranien Mohammad Fateh Ali et les familles des quatre diplomates iraniens enlevés au Liban en 1982. La rencontre a porté sur les développements de l'affaire. Mais le mystère demeure entier sur la disparition des quatre hommes.Pour rappel, et selon les informations officielles, le 6 juillet 1982, trois diplomates iraniens,...
commentaires (3)

Pour que justice soit faite . Déjà à l'époque les barbares envahisseurs usurpateurs de la palestine sunnite et chretienne , avaient une activité néfaste pour notre pays .

FRIK-A-FRAK

13 h 39, le 11 juillet 2016

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Commentaires (3)

  • Pour que justice soit faite . Déjà à l'époque les barbares envahisseurs usurpateurs de la palestine sunnite et chretienne , avaient une activité néfaste pour notre pays .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 39, le 11 juillet 2016

  • RIEN D,AUTRES QUE DES SUPPOSITIONS NE PROUVE QUE CES GENS SONT RESTES OU MAINTENUES ET LIQUIDES EN LYBIE...

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    09 h 16, le 11 juillet 2016

  • Je comprend pas pq !?! tab pq il ne recoit pas les parents des personnes occidentaux kidnapper pendant la guerre par d'autres partis !?!?!

    Bery tus

    02 h 40, le 11 juillet 2016

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