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Nos Lecteurs ont la Parole - Nans MATHIEU

La déchirure...

Certains pensent que nous sommes dans une phase transitoire, d'autres le confirment tout bas : c'est la fin. Le pays que lord Sykes a connu a déjà bien changé, et monsieur Picot pourra bien se retourner dans sa tombe, il n'y pourra rien. Le repli identitaire, la peur de l'autre, la xénophobie ont fini par l'emporter. Aux rêves d'union sacrée des années 50 ont succédé la suspicion, la peur, le saut dans l'inconnu. Trop de Daech, trop de réfugiés, trop d'attentats ont squatté les gros titres de l'actualité depuis déjà bien longtemps. À quoi devions-nous nous attendre donc ?
Oh, c'est vrai, ce pays qui rêvait de prendre le leadership de sa région avait déjà renoncé il y a bien longtemps à ses ambitions. Il se démarquait toutefois des autres en refusant de se soumettre aux compromis, quitte à se faire traiter souvent de cheval de Troie de puissances étrangères, perçant l'unité ambiante. Mais qui aurait pensé qu'on en arriverait là ?
Voilà donc que de nouvelles frontières semblent se dessiner entre les fils d'une même patrie. Les démons d'antan se réveillent, les vieilles revanches refont surface. Qui pour essayer d'enrayer la catastrophe ? Le pouvoir en place ? Déjà trop décrié, il a fini par se saborder lui-même et avec lui le destin du pays. L'opposition ? La voilà terrée derrière ses slogans, totalement dépassée par les événements, incapable de produire un leader à la hauteur des défis à venir.
Alors, voilà que l'on fait ce qu'on sait faire de mieux quand on ne sait que faire. Attendre que ça passe, puis inspecter les dégâts. Seulement cette fois, on nous aura prévenu : ce pays, s'il venait à sombrer, entraînera avec lui toute la région, voire le monde. Ce discours vous semble familier ? Il ne s'agit pourtant pas de la Syrie, mais du Royaume-Uni. Pour l'instant...
God Save the Queen. Et nous avec !

Certains pensent que nous sommes dans une phase transitoire, d'autres le confirment tout bas : c'est la fin. Le pays que lord Sykes a connu a déjà bien changé, et monsieur Picot pourra bien se retourner dans sa tombe, il n'y pourra rien. Le repli identitaire, la peur de l'autre, la xénophobie ont fini par l'emporter. Aux rêves d'union sacrée des années 50 ont succédé la suspicion, la...
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