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Sport - Cyclisme - Tour de France

Kittel remporte la quatrième étape d’extrême justesse

L’Allemand Marcel Kittel, vainqueur de la 4e étape du Tour de France. Lionel Bonaventure/AFP

La photo-finish a été nécessaire pour donner la victoire hier, dans la 4e étape du Tour de France, à l'Allemand Marcel Kittel, qui a devancé de moins d'un boyau le Français Bryan Coquard à l'arrivée à Limoges.
Dans un sprint jugé en faux-plat montant, Kittel a enlevé son 9e succès d'étape, aux dépens cette fois de Coquard, de plus en plus près de la victoire (3e la veille à Angers).
Troisième sur la ligne au bout des 237,5 kilomètres de la plus longue étape de ce Tour, le Slovaque Peter Sagan a conservé son maillot jaune un jour de plus, à la veille de la première journée dans la moyenne montagne. Les autres sprinteurs ont dû se contenter des accessits. Entre autres, le Norvégien Alexander Kristoff (5e), débordé dans les 100 derniers mètres, et le Britannique Mark Cavendish, vainqueur des deux premiers sprints massifs (Utah Beach et Angers) mais seulement 8e à Limoges.
Kittel, absent l'an passé, a renoué avec le podium sur le Tour. L'Allemand, qui est âgé de 28 ans, a remporté son 11e succès de la saison. Au contraire de la veille, le rythme a été soutenu au long de l'étape. L'échappée du jour a réuni quatre solides rouleurs, l'Allemand Andreas Schillinger et l'Espagnol Markel Irizar, deux coureurs d'expérience, le Français Alexis Gougeard et le Belge Oliver Naesen, deux beaux espoirs. Le peloton a laissé une marge maximale à peine supérieure à 6 minutes au quatuor. Il s'est rapproché à moins de deux minutes, à 90 kilomètres de l'arrivée, avant de relâcher la pression pour stabiliser l'écart. Sous le soleil du Limousin, la jonction a été opérée à 7 kilomètres de la ligne. Les poursuivants, longtemps emmenés par Thomas Voeckler, transformé en équipier pour Coquard, n'ont laissé aucune chance aux attaquants.

Le Cantal au menu
Le Tour s'offre le Cantal au menu de la 5e étape aujourd'hui, dont les 58 derniers kilomètres entre Limoges et Le Lioran ne cessent de monter et de descendre. À partir du village de Salers, qui a donné son nom à un fromage et une race bovine, la route se dirige vers le spectaculaire Puy Mary, par le col de Neronne et le Pas de Peyrol, une montée pentue dans ses rampes finales (5,4 km à 8,1 %). La descente, piégeuse, mène au col de Pertus, aussi sélectif sur sa montée classée en deuxième catégorie (4,4 km à 7,9 %) à 31 kilomètres de l'arrivée que par son versant descendant. Le petit col de Font de Cère, dont le sommet est situé à 2,5 kilomètres de la ligne, précède la plongée, par une route forestière, vers la station du Lioran et l'arrivée jugée en montée au terme des 216 kilomètres. Site-étape pour la deuxième fois après avoir déjà hébergé une journée de repos du Tour, la station située à proximité du Plomb du Cantal, le deuxième sommet du Massif central, accueille pour la première fois une arrivée d'étape.
(Source : AFP)

La photo-finish a été nécessaire pour donner la victoire hier, dans la 4e étape du Tour de France, à l'Allemand Marcel Kittel, qui a devancé de moins d'un boyau le Français Bryan Coquard à l'arrivée à Limoges.Dans un sprint jugé en faux-plat montant, Kittel a enlevé son 9e succès d'étape, aux dépens cette fois de Coquard, de plus en plus près de la victoire (3e la veille à...
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