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Liban - Présidentielle

Adwan prône un dialogue Futur-Aoun ou l’adoption d’une nouvelle loi électorale

En marge de la quarante et unième séance électorale manquée à la Chambre, le vice-président des Forces libanaises, Georges Adwan, a présenté hier une proposition pour venir à bout de la vacance présidentielle, donnant à choisir entre un dialogue entre le courant du Futur et le général Michel Aoun et l'adoption rapide d'une nouvelle loi électorale pour les législatives.
Dans une conférence de presse tenue à l'issue d'une réunion au siège du Parlement avec le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, M. Adwan a prôné « un accord sur l'élection de Michel Aoun à la présidence de la République qui passerait par un dialogue entre celui-ci et le courant du Futur, ou alors la mise en œuvre de l'initiative du président du Parlement, Nabih Berry, qui préconise l'élaboration rapide d'une loi électorale sur base de laquelle se tiendraient de nouvelles élections législatives, immédiatement suivies de l'élection d'un chef de l'Êtat ».
Le responsable FL a estimé que dans les circonstances économiques déplorables que traverse le pays, les Libanais ne sont plus en mesure de subir les atermoiements de la classe politique, « d'autant que sont actuellement largement débattues deux lois électorales similaires, l'une proposée par le chef du Parlement, Nabih Berry, et l'autre par le Parti socialiste progressiste, le courant du Futur et les Forces libanaises, auxquelles des dénominateurs communs pourraient être trouvés ».
« La loi électorale actuelle, autrement dit celle de Doha (en allusion à l'accord éponyme conclu en 2008 entre les différentes factions libanaises), prive les chrétiens d'une représentation équitable », a lancé M. Adwan, mettant en garde contre un report des élections qui au final se dérouleraient sur base de cette loi.
Le député a en outre pressé les participants à la table de dialogue et les membres des commissions conjointes de plancher rapidement sur une nouvelle loi parce que, a-t-il dit, « le Liban est aux soins intensifs et chaque jour de retard aggravera son état ». Il a estimé dans ce cadre que c'est l'entente entre les Libanais qui est fondamentale pour sortir du blocage, évoquant la réunion qui a regroupé à Paris autour de la crise libanaise le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, et son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif.
« La démarche entreprise par les deux ministres des Affaires étrangères pourrait aider les Libanais, mais nous ne pouvons attendre de telles concertations pour que le sort du Liban soit réglé », a fait valoir M. Adwan, qui a encore insisté sur la nécessité pour les Libanais de « se réunir afin de discuter franchement et de manière directe », pour parvenir soit à une entente sur un président de la République, soit à l'adoption d'une nouvelle loi électorale sur la base de laquelle seront élus, lors d'élections anticipées, les membres du Parlement qui éliront à leur tour un chef de l'État.

En marge de la quarante et unième séance électorale manquée à la Chambre, le vice-président des Forces libanaises, Georges Adwan, a présenté hier une proposition pour venir à bout de la vacance présidentielle, donnant à choisir entre un dialogue entre le courant du Futur et le général Michel Aoun et l'adoption rapide d'une nouvelle loi électorale pour les...

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