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L'Onu critique la répression à Bahreïn

Le conseiller spécial de l'Onu sur la prévention du génocide Adama Dieng a vivement critiqué mercredi la répression des opposants par le gouvernement bahreini et en particulier le retrait de nationalité imposée au plus haut dignitaire chiite.

Cette décision "a provoqué de nouvelles protestations qui je le crains peuvent faire monter la tension dans les jours à venir", a déclaré M. Dieng dans un communiqué. Il a appelé le gouvernement à garantir pleinement "le droit de se rassembler pacifiquement" et à respecter "les obligations de Bahreïn au regard des lois internationales sur les droits de l'homme".

Pour M. Dieng, "la repression ne supprimera pas les doléances de la population mais ne fera que les augmenter". Il a invité les autorités "à s'efforcer d'apaiser la situation" et tous les secteurs de la population du pays à "faire preuve de retenue".
Bahreïn et la région "se trouvent à un moment crucial et il est désormais encore plus important pour les autorités et pour toutes les parties concernées de reprendre un dialogue national inclusif", conclut le communiqué.

Le royaume de Bahreïn était mardi sous le feu des critiques au lendemain du retrait de la nationalité du plus haut dignitaire chiite du pays.
La tension, déjà vive à Bahreïn où la majorité chiite s'estime victime d'une répression systématique, est montée d'un cran après l'annonce de la mesure contre Cheikh Issa Qassem.
Des milliers de personnes ont manifesté à Diraz, le village natal du cheikh à l'ouest de la capitale Manama, malgré un déploiement massif des forces de sécurité.

Le conseiller spécial de l'Onu sur la prévention du génocide Adama Dieng a vivement critiqué mercredi la répression des opposants par le gouvernement bahreini et en particulier le retrait de nationalité imposée au plus haut dignitaire chiite. Cette décision "a provoqué de nouvelles protestations qui je le crains peuvent faire monter la tension dans les jours à venir", a déclaré M....