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Saad Hariri : Les fondements du Courant du Futur sont "inébranlables"

Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a évoqué samedi soir le dialogue avec le Hezbollah, affirmant avoir voulu "débloquer les portes de la présidentielle". "J'ai répondu favorablement à l'initiative de Nabih Berry (président de la Chambre) et de Walid Joumblatt (le chef du PSP), afin d'apaiser les tensions confessionnelles grandissantes qui avaient culminé par des affrontements armés à Tripoli", a dit Saad Hariri lors d'un iftar à Beyrouth.

Évoquant la vacance présidentielle, le leader sunnite a affirmé avoir soutenu la candidature de son allié Samir Geagea, le chef des Forces libanaises, en dépit des "critiques" qu'il dit avoir reçues. M. Hariri affirme par ailleurs avoir prôné l'élection d'Amine Gemayel à la présidence après avoir constaté que les chances de M. Geagea "étaient quasi nulles". "Ce n'est qu'après le blocage total des candidatures des alliés que j'ai ouvert la voie à la candidature de Sleiman Frangié. "J'en suis le seul responsable", a-t-il souligné, déplorant le fait que le blocage persiste toujours malgré les "choix difficiles".

"D'aucuns diront que nous sommes face à une situation sans issue, a ajouté l'ancien Premier ministre, mais il existe toujours des solutions quand il est question de l'intérêt du Liban et de la défense de ses institutions légales".

Enfin, concernant les élections municipales, M. Hariri a affirmé que les fondements de son parti sont "inébranlables" et que le "Courant de Rafic Hariri ne tombera jamais (...) en dépit des quelques débris qui l'ont touchés". Le Courant du Futur a subi un camouflet lors des élections à Tripoli. Le 29 mai, une liste parrainée par le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, qui se réclame de la mouvance haririenne mais qui entretient des relations tendues avec le chef du courant du Futur, avait infligé une défaite cuisante aux candidats soutenus, entre autres, par M. Hariri.

 

 

 

 

 

 

Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a évoqué samedi soir le dialogue avec le Hezbollah, affirmant avoir voulu "débloquer les portes de la présidentielle". "J'ai répondu favorablement à l'initiative de Nabih Berry (président de la Chambre) et de Walid Joumblatt (le chef du PSP), afin d'apaiser les tensions confessionnelles grandissantes qui avaient culminé par des affrontements...