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Liban - Commémoration

Rifi de Saïda : Les dossiers des affaires de Joseph Sader, Ramzi Irani et Hachem Selmane seront reconstitués

Lors de sa dernière visite à Bkerké, Achraf Rifi et son conseiller médias Assaad Béchara ont tenu à rendre visite au patriarche Sfeir.

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a déclaré hier à Saïda qu'il « militera toujours en faveur de la justice, quelle que soit l'importance des sacrifices avancés, car c'est la justice qui garantit l'existence d'une nation ». Le ministre s'est exprimé dans le cadre de sa participation, aux côtés de la communauté juridique et des membres de la haute magistrature, dont Jean Fahed, Akram Baassiri, Roula Jadayel et Rahif Ramadan, à la commémoration du dix-septième anniversaire du meurtre des quatre juges à Saïda, en 1999.
« Dix-sept ans se sont écoulés après le crime et les criminels restent inconnus, et la justice est toujours absente », a souligné Rifi devant le Palais de justice de Saïda.
« La triste mémoire des quatre juges assassinés est l'occasion de remettre sur le tapis la question de la sécurité personnelle des magistrats ainsi que celle des Palais de justice qui méritent un système de protection sérieux de la part de l'État, a souligné l'ancien ministre. Il est inacceptable que les défenseurs de nos droits et les garants de la justice soient ainsi à découvert et qu'ils soient la cible des assassins et des terroristes. Les magistrats qui font face au crime organisé ou au terrorisme doivent, pour préserver leur liberté d'action et afin qu'ils poursuivent tranquillement leurs enquêtes, bénéficier d'une protection, ainsi que les membres de leur famille », a affirmé M. Rifi.
Et d'ajouter : « Les juges libanais sont dignes de confiance et savent pertinemment bien que c'est leur conscience qui est le premier juge de leurs actes et de leurs décisions malgré les failles qui entachent le système juridique libanais. La justice rendue en retard est semblable à l'absence totale de justice. Dans l'histoire des crimes commis contre des magistrats, il n'y a eu aucun cas semblable à l'assassinat de quatre juges en même temps. Ce crime est très grand pour être non résolu, il n'y a pas de crime parfait. Nous allons à nouveau faire tout notre possible pour suivre cette affaire de près en constituant le dossier à nouveau, vu que les circonstances ont changé et que la volonté existe », a déclaré l'ancien ministre. « Nous ne nous reposerons pas tant que les assassins des quatre martyrs de la justice, Hassan Osman, Imad Chehab, Walid Harmouche et Issam Abou Daher, qui ont payé très cher le prix de la vérité, ne sont pas arrêtés et punis », a affirmé le général Rifi.
« Nous avons promis à tous les Libanais que toute affaire de justice en suspens sera suivie quel que soit le prix à payer et nous comptons ainsi constituer les dossiers de Joseph Sader, Ramzi Irani, Hachem Selmane ainsi que d'autres dossiers », explique le ministre démissionnaire.
Abordant sa démission du cabinet, Rifi a déclaré : « Il est inacceptable, quand on m'a demandé de préserver la justice avec vous (les juges), de voir l'irrespect envers le système juridique sans réagir. »
« Je n'ai jamais été habitué à être un faux témoin, a-t-il poursuivi. Je ne voulais pas permettre qu'une affaire aussi importante et touchant à la sécurité de l'État comme celle du criminel Michel Samaha soit réglée à la légère durant mon mandat de ministre de la Justice. Je n'accepte pas qu'on m'accuse d'indulgence dans une affaire aussi grave », explique M. Rifi, qui a tenu à rendre hommage par ailleurs à l'ancien Premier ministre Rafic Hariri à partir de sa ville natale, Saïda. Rifi a également déclaré qu'il restait déterminé à lancer son nouveau mouvement politique après le fractionnement du courant du Futur.
« Je ne dois des excuses à personne si j'ai décidé de faire du martyre de (l'ancien Premier ministre) Rafic Hariri le flambeau qui éclaire notre chemin », a-t-il encore déclaré.
L'ancien ministre de la Justice s'est dirigé par la suite en compagnie des magistrats et des familles vers le mémorial érigé en mémoire des quatre magistrats afin d'y déposer des gerbes de fleurs.
Rappelons que deux hommes masqués avaient pris d'assaut le 8 juin 1999 l'une des salles de la cour au vieux Palais de justice de Saïda au cours du procès de deux Irakiens et d'un Palestinien. Les assaillants avaient ouvert le feu à travers les fenêtres de la salle de la cour en plein jour.
Les quatre juges avaient été abattus, tandis que cinq autres personnes, dont des avocats et des citoyens, avaient été blessés. L'enquête sur l'affaire a été mise en veilleuse au cours des dernières années et l'enquête dirigée par le parquet militaire avec le magistrat Rachid Mezher tournait autour de deux assaillants que l'on croyait appartenir à un groupe non libanais.

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a déclaré hier à Saïda qu'il « militera toujours en faveur de la justice, quelle que soit l'importance des sacrifices avancés, car c'est la justice qui garantit l'existence d'une nation ». Le ministre s'est exprimé dans le cadre de sa participation, aux côtés de la communauté juridique et des membres de la haute magistrature,...

commentaires (3)

WLEK... ROUH.. YIA RIFI... YIA REJJEL... YIA ABADAYE ... YIA VRAI LIBANAIS... RIFI POUR PREMIER MINISTRE ! MAIS JE LE VOUDRAIS VOIR PRESIDENT !!!

LA LIBRE EXPRESSION

16 h 19, le 09 juin 2016

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Commentaires (3)

  • WLEK... ROUH.. YIA RIFI... YIA REJJEL... YIA ABADAYE ... YIA VRAI LIBANAIS... RIFI POUR PREMIER MINISTRE ! MAIS JE LE VOUDRAIS VOIR PRESIDENT !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 19, le 09 juin 2016

  • c'est gebran bassil qui allait re-ouvrir ces dossiers...ils est bcp plus occupe avec Caroline..."wayna Caroline???"

    George Khoury

    11 h 07, le 09 juin 2016

  • Rézzzâllâh à Bkérkéh, du temps du Batrak Primordial Mâr Nassrallah Bottross Sfééér !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 49, le 09 juin 2016

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