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Culture - Flash Design

Marc Dibeh transporte son « Badaro, rue du Musée » à Paris

À la galerie Bensimon, le jeune designer libanais présente 4 pièces d'ameublement qui expriment l'ambiance de tout un quartier... beyrouthin.

Bureau, fauteuil, table basse et tabouret de Marc Dibeh, en bois palissandre, piétement en métal laqué noir et finition en laiton massif et cuir italien.

Retrouver ses potes, à la sortie du bureau, vers 17h50, pour boire un verre, discuter ou encore fumer une chicha... Des « plaisirs désuets » remis au goût du jour à Beyrouth. En particulier à Badaro, quartier très connoté années 60, redevenu trendy ces derniers temps. Resté dans son jus, avec ses bureaux d'avocats à proximité du Palais de justice et ses cafés à la déco d'avant-guerre, le périmètre « Badaro, rue du Musée » dégage une ambiance particulière. Un mélange de passéisme bourgeois, de contemporanéité bobo et, comme le relève si bien Marc Dibeh, « d'atmosphère plutôt masculine aux heures de pointe ».
C'est de ce secteur de la capitale, baignant dans un certain chic vintage métissé de cool attitude, que ce jeune designer s'est dernièrement inspiré pour concevoir une petite collection de mobilier en bois, cuir et métal laqué noir, tout simplement baptisée « Badaro, rue du Musée, 17h50 ».
Un fauteuil, une table basse, un bureau et un tabouret... Quatre pièces d'ameublement aux lignes simples et aux belles matières sans fioritures (en bois palissandre, cuir italien, métal laqué noir et finition en laiton massif), qu'il présente, dans le cadre des D'Days Paris, à la galerie S. Bensimon (111, rue de Turenne, 3e arrondissement).
« Depuis son come-back il y a quelques années, Badaro a retrouvé de sa superbe d'antan sans être affecté comme d'autres coins par la vague de modernisme et de jungle urbaine. C'est cela que j'ai voulu exprimer à travers ces pièces, qui représentent un mood particulier dans un quartier particulier qui a gardé encore ses références d'époque », indique-t-il. Un mobilier pouvant s'intégrer sans problème dans le triptyque « bobo-bourgeois-bureau ».
Dans sa présentation du designer, avec lequel elle entame une collaboration, la galerie parisienne évoque « l'identité forte (du travail) de ce conteur d'histoires. Chaque pièce qu'il dessine a un sens, recèle une anecdote, un souhait ou une vision. Il développe un univers chic et singulier où les éléments créés sont reliés les uns aux autres par un fil rouge, une envie de partage et de transmission, un art de vivre ».
Un univers qui se diffuse de plus en plus à l'international, à travers expos (Milan, Londres), foires (Bâle et Miami) et projets (dont un récent chantier en Corse). Marc Dibeh, un talent à suivre à la trace...

Retrouver ses potes, à la sortie du bureau, vers 17h50, pour boire un verre, discuter ou encore fumer une chicha... Des « plaisirs désuets » remis au goût du jour à Beyrouth. En particulier à Badaro, quartier très connoté années 60, redevenu trendy ces derniers temps. Resté dans son jus, avec ses bureaux d'avocats à proximité du Palais de justice et ses cafés à la déco...

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