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Pour Marine Le Pen, Sarkozy, c'est "Barbapapa"

La présidente du FN juge qu'il serait "sain" qu'elle affronte Alain Juppé au second tour de l'élection présidentielle de 2017.

La présidente du Front national, Marine Le Pen. Photo d'archives. François Nascimbeni/ AFP

Marine Le Pen estime qu'il serait "sain" qu'elle affronte Alain Juppé au second tour de l'élection présidentielle de 2017 et juge impossible un retour de Nicolas Sarkozy, "Barbapapa" sans "colonne vertébrale".

"Je crois que les électeurs de l'UMP ne veulent plus de Nicolas Sarkozy, et qu'ils le lui disent sur tous les tons, notamment à travers les très hauts niveaux de sondage d'Alain Juppé", déclare la présidente du Front national dans un entretien publié mercredi dans L'Opinion.

Marine Le Pen serait en tête des intentions de vote (28%) pour le premier tour de la présidentielle si elle affrontait Nicolas Sarkozy ou François Hollande mais se placerait en seconde position face à Alain Juppé, selon une récente enquête d'Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde.

"Je pense qu'Alain Juppé sera le candidat" issu de la primaire à droite, juge-t-elle dans L'Opinion. "Il est tellement le symbole de ce système que nous combattons que sa candidature pourrait accélérer le processus de recomposition de la vie politique auquel j'aspire."

"Nicolas Sarkozy, c'est Barbapapa : il peut se transformer en patriote, en centriste, en immigrationniste ou en opposant à l'immigration. N'ayant pas de colonne vertébrale, il fait fi de toute sincérité ou conviction, il s'adapte", poursuit la dirigeante du FN.

Pour Marine Le Pen, "Alain Juppé ne pourra pas camoufler ce qu'il est. Et ce qu'il est, c'est l'inverse de ce que je suis." "Oui ce serait sain que se retrouvent face à face deux personnalités qui ont des visions aussi opposées", conclut-elle.

 

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