Rechercher
Rechercher

Diaspora - Focus

Un Libanais à la tête du Brésil...

Michel et Marcela Temer rayonnants de bonheur à l’annonce des résultats. Photo fournie par Naji Farah

Pour le Liban de l'immigration, le grand événement des dernières semaines aura été l'accession de Michel Temer, le 12 mai, à la présidence de la République brésilienne, après la mise à l'écart par le Sénat de Dilma Rousseff.
Brésilien issu d'une famille de Libanais ayant émigré au Brésil dans les années 1920, il arrive ainsi à la tête du plus grand pays d'Amérique latine, celui qui compte le plus de descendants de Libanais dans le monde. Ironie du sort, le Liban est sans président de la République depuis le départ de Michel Sleiman en mai 2014, alors que l'on continue à s'acharner contre le Liban, lui imposant des centaines de milliers de nouveaux réfugiés syriens s'ajoutant aux Palestiniens, en essayant de démanteler ses institutions par l'intermédiaire de collaborateurs sur place, hommes politiques et autres, semant la zizanie dans le pays.
Cinq mois auparavant, en Argentine, le second grand pays de la région, Juliana Awada, également libanaise de la première génération de descendants, devenait Première dame, son mari Mauricio Macri ayant été élu président.
Le Mexique, troisième grand pays latino-américain, n'est pas en reste puisque plusieurs fortunes libanaises sont fortement impliquées dans le développement du pays, comme le magnat Carlos Slim. Et l'on pourrait multiplier les exemples, avec le groupe Saadé, géant de la construction navale en France, ou la famille Chaghoury, à la base d'un plan de construction majeur à Lagos, au Nigeria.
La stratégie providentielle est ainsi en place afin que le Liban bénéficie de retombées positives lui permettant de se restructurer, les ponts entre la mère patrie et ses fils de l'émigration ne pouvant que se consolider dans les mois à venir.

De reine de beauté à Première dame du Brésil
De son côté, Marcela Temer, la nouvelle Première dame du Brésil, attire l'attention de tous par sa beauté, ainsi que par la différence d'âge qui la sépare de son mari, Michel Temer. Elle a 32 ans et lui 75, mais elle assure que «l'âge n'est pas un obstacle» dans leur relation.
Récemment, la femme du nouveau président brésilien a été critiquée par la presse pour s'être décrite dans un magazine comme une femme modeste et concentrée sur les travaux au foyer. Apparemment, personne n'y a cru.
La vérité est qu'en peu de temps, Marcela, alors qu'elle était presque inconnue, est passée au top de tous les portails d'information et occupe maintenant une place centrale dans les divers débats télévisés.
Marcela Tedeschi Araújo, qui vit avec son célèbre époux libano-brésilien dans le beau quartier d'Alto Pinheiros à São Paulo, avait fait la une des journaux il y a cinq mois, à la sortie du célèbre hôpital syro-libanais, d'où elle avait annoncé être enceinte d'un mois. Elle devrait ainsi accoucher au mois d'août, donnant un frère à Michelzinho, âgé de 6 ans.
À noter que Michel Temer, issu d'une famille chrétienne maronite de Btaaboura, dans le Koura au nord du Liban, a déjà trois filles de son premier mariage avec María Celia de Toledo, ainsi qu'un fils d'une autre liaison avec une journaliste. Il avait rencontré Marcela en 2002 lors d'une convention politique à Paulínia, qu'elle représentait en tant que Miss.

Pour le Liban de l'immigration, le grand événement des dernières semaines aura été l'accession de Michel Temer, le 12 mai, à la présidence de la République brésilienne, après la mise à l'écart par le Sénat de Dilma Rousseff.Brésilien issu d'une famille de Libanais ayant émigré au Brésil dans les années 1920, il arrive ainsi à la tête du plus grand pays d'Amérique latine,...