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Sport - Football - Ligue des champions

Ronaldo et Zidane coiffent le Real d’une 11e couronne

Le Real Madrid a remporté sa onzième Ligue des champions.

Zinédine Zidane a pris la voie express grâce à sa star Cristiano Ronaldo : nommé entraîneur en janvier, l'ancien meneur des Bleus a guidé le Real Madrid jusqu'à sa 11e Ligue des champions, record du genre signé sur un tir au but victorieux de CR7 contre l'Atletico samedi à Milan (1-1 a.p; 5 t.a.b à 3).
Que Zizou a souffert sur son banc ! Mené 1 à 0 depuis la 15e minute, et alors qu'Antoine Griezmann avait manqué un penalty (48e), l'Atletico est revenu au score. Avec une centre de Juanfran pour Yannick Carrasco qui ne laissa aucune chance à Keylor Navas (1-1, 79e). Une fois arrivé aux tirs au but après une prolongation calvaire, tout pouvait arriver : Juanfran manqua son tir au but quand Ronaldo ne trembla pas pour le sien.
Le Portugais en termine avec une vilaine malédiction : il n'avait jamais marqué à San Siro. C'est sa 3e Ligue des champions dans l'armoire à trophées.
À 43 ans, Zidane devient le premier Français à remporter la plus prestigieuse compétition de clubs en tant que joueur (2002, déjà avec le Real) puis comme entraîneur. Le champion du monde 1998 prend ainsi la 7e carte de membre de ce club fermé avec les Miguel Munoz, Pep Guardiola, Carlo Ancelotti, Giovanni Trapattoni, Johan Cruyff et Frank Rijkaard.

Zidane a failli payer pour apprendre
Zizou est aussi le 2e entraîneur français à soulever la Coupe aux grandes oreilles après Helenio Herrera, argentin naturalisé français, en 1964 avec l'Inter Milan.
Mais Zidane, jeune entraîneur propulsé sur le banc du Real en janvier, a failli payer pour apprendre. À un quart d'heure de la fin, coach Zizou avait déjà effectué ses trois changements, sortant Dani Carjaval (visiblement blessé) puis Toni Kroos, puis Karim Benzema. Trop tôt ? C'est là où l'« Atleti » revient au score. Mais la victoire fera oublier beaucoup de choses.
Retour sur le film d'un match qui a parfois manqué de rythme mais pas d'émotions fortes. Dans la douceur d'une soirée gommant la chaleur accablante de l'après-midi, le Real version ZZ a d'abord pris l'« Atleti » à son propre antijeu.
Une énième faute-provocation (de Juanfran sur Gareth Bale cette fois) offrit un coup franc au Real. Tiré par Kroos, prolongé de la tête, de dos, par Bale, il se termina par un but de renard de Sergio Ramos, à la « Pippo » Inzaghi. Pas beau, mais efficace.

Griezmann s'en remettra-t-il ?
Mené 1 à 0 à la 15e minute, voilà l'« Atleti » obligé de faire le jeu, ce qui n'est pas sa spécialité. Mais dès la reprise, coup de tonnerre ! Fernando Torres obtient un penalty après un contact de Pepe. Et Griezmann envoie son penalty sur la transversale (48e) ! Difficile à imaginer pour le Français qui avait éliminé à lui seul le Barça, tenant du titre, sur un doublé en quart de finale retour.
Griezmann, 25 ans, s'en remettra-t-il moralement ? En l'absence de Karim Benzema, écarté des Bleus après sa mise en examen dans l'affaire de la sex-tape, c'est sur lui que la France compte pour son Euro 2016 à domicile...
On retiendra aussi que le match démarra sur une bonne dose d'adrénaline, quand Karim Benzema coupa la trajectoire d'un coup franc de Bale avant de voir le ballon échouer sur Jan Oblak (6e).
Mais sur la pelouse fatiguée de Milan, la bande à Zizou se reposa trop sur son bagage technique dans la circulation de balle. Sans vraiment menacer. Benzema déçut. CR7 aussi, sauf au moment décisif.
(Source : AFP)

La presse madrilène euphorique

À Madrid, des journaux euphoriques soulignaient hier la capacité du Real Madrid à gagner dans les grandes occasions et la cruauté du sort pour l'Atletico, après la conquête par les « Merengues » de la onzième C1 de leur histoire aux tirs au but.
Le Real « a offert sa meilleure version dans le premier quart d'heure, mais a ensuite perdu le fil de la rencontre », selon Marca, le journal sportif le plus lu d'Espagne, ne remportant la Coupe que grâce à « sa personnalité dans les grandes occasions et le prestige de ses joueurs ».
« La onzième entrera dans l'histoire comme la plus dure de toutes celles qu'a gagnées le Real Madrid », peut-on lire dans le quotidien sportif madrilène AS.
« Le Real n'a pas fait un bon match hier (samedi), mais la manière dont il a tenu et a même pris le dessus à la fin avec la moitié de l'équipe tétanisée le rend digne d'éloges », selon le quotidien qui encense Casemiro, Gareth Bale et Sergio Ramos, buteur.
Le journal généraliste El Pais, qui met davantage l'accent sur « la malédiction » dont serait victime l'« Atleti » qui a perdu sa troisième finale de C1, avec cette fois un penalty raté en cours de match et un but polémique de l'adversaire, titre sobrement en une : « Le Real Madrid se couronne comme indiscutable roi d'Europe. »
Pas si indiscutable que cela à en croire les journaux catalans. Sport et Mundo Deportivo, les deux journaux sportifs barcelonais, titrent tous deux « Peine maximale », l'illustrant par une photo des joueurs de l'Atletico accablés et évoquant le hors-jeu qui entacherait selon eux l'ouverture du score du Real.
Le titre du Real est « un triomphe de palmarès », écrit Santi Nolla, directeur de Mundo Deportivo, ajoutant que « personne ne parlera de son football, parce qu'il y a peu à en dire ».
Toujours à Barcelone, les quotidiens généralistes La Vanguardia et El Periodico minimisent l'événement en réservant leurs gros titres à la politique. Seule une petite photo est consacrée au triomphe de l'ennemi madrilène en une.

(Source : AFP)

Zinédine Zidane a pris la voie express grâce à sa star Cristiano Ronaldo : nommé entraîneur en janvier, l'ancien meneur des Bleus a guidé le Real Madrid jusqu'à sa 11e Ligue des champions, record du genre signé sur un tir au but victorieux de CR7 contre l'Atletico samedi à Milan (1-1 a.p; 5 t.a.b à 3).Que Zizou a souffert sur son banc ! Mené 1 à 0 depuis la 15e minute, et...

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