Le président du syndicat des distributeurs de bonbonnes de gaz, Jean Hatem, a salué dans un communiqué publié hier la décision du ministre de l'Énergie et de l'Eau, Arthur Nazarian, de modifier les modalités du renouvellement du parc libanais des bouteilles de gaz domestique lancé le 1er janvier.
La décision ministérielle n° 82 du 16 avril, effective depuis le 1er mai, a notamment ramené la durée de cette campagne de 10 à 5 ans et demi et augmenté la participation du consommateur final à son financement de 500 livres (environ 0,30 cent) par bonbonne, qui s'ajoutent à la hausse de 1 000 livres (0,60 cent) appliquée depuis le 1er janvier. « Une somme dérisoire compte tenu de l'enjeu qui consiste à assurer la sécurité des citoyens », affirme M. Hatem à L'Orient-Le Jour, avant de noter « que la période initialement prévue pour effectuer le remplacement d'environ 4 millions de bonbonnes était beaucoup trop longue ». « Désormais, le nouveau délai nous impose de remplacer 60 000 bonbonnes par mois au lieu de 35 000 environ jusque-là, ce qui provoque un surcoût », ajoute-t-il. M. Hatem a enfin mis en garde « contre les commerçants qui profitent de cette campagne de renouvellement pour vendre des bonbonnes à 40 et 60 dollars aux clients mal informés ».
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Bien accueillie par M. Hatem, l'augmentation de 500 livres du prix de la bonbonne de gaz – fixée mercredi par le ministère de l'Énergie et de l'Eau à 12 700 livres (environ 8,40 dollars) pour 10 kg et 15 300 livres (10,1 dollars) pour celles de 12,5 kg – est toutefois dénoncée par le président de l'Association de protection des consommateurs (APC). « Ce n'est pas au consommateur de payer les frais liés à l'entretien des bonbonnes, qui devraient être répartis entre le fournisseur, les entreprises qui les remplissent et les distributeurs », a expliqué à L'Orient-Le Jour le président de l'APC Zouhair Berro.
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Par ailleurs, un syndicat représentant les employés et les chauffeurs dans le secteur du gaz a, de son côté, alerté hier contre « le danger que représente l'importation de bonbonnes de gaz défectueuses en provenance de Chypre », faisant référence à « l'arrivée au port de Beyrouth de 11 conteneurs, en février, transportant des bonbonnes revendues ensuite à 2 dollars/pièce à des distributeurs qui les maquillent avant de les remettre sur le marché ». Un problème « porté à la connaissance » des autorités qui ont, depuis, « pris les mesures appropriées pour empêcher l'introduction de nouvelles bonbonnes au Liban », a ajouté le communiqué.
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commentaires (5)
Un peu de musc ou de mastic, please, pour chouia cette atmosphère gazeuse indigène nauséabonde dés-empuantir !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
13 h 28, le 28 mai 2016