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Liban

Safadi rejette les propos de Ban Ki-moon sur l’implantation des réfugiés

Le député Mohammad Safadi. Photo Ani

Le député de Tripoli, Mohammad Safadi, a critiqué hier des déclarations du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, selon lesquelles ce dernier invite les pays qui accueillent des réfugiés à faciliter leur naturalisation et leur implantation.
« Il s'agit d'un double danger qui touche à la fois les réfugiés, en les privant de leur identité et en les empêchant de rentrer chez eux, ainsi que les pays qui les accueillent, en violant leur souveraineté et en ébranlant leur tissu social », a indiqué M. Safadi, en réaction à des propos que Ban Ki-moon aurait tenus en début de semaine lors de la réunion du Groupe international de soutien à la Syrie à Vienne.
« Nous évoquons beaucoup, ces derniers temps, l'accord de Sykes-Picot qui a permis aux Français et aux Anglais de se partager le Moyen-Orient, après la chute de l'Empire ottoman. Voici que certains pays dessinent de nouvelles cartes et font éclater des guerres et émigrer des peuples. Ceci est clair à travers ce qui se passe en Irak, en Syrie et en Libye, et les répercussions sur les pays alentour », a expliqué le député.
« Au Liban, nous devons prendre des mesures qui protégeront l'unité et la stabilité du pays. La demande de Ban Ki-moon est totalement refusée et elle n'aurait pas été émise si le gouvernement précédent n'avait pas eu une position confuse à ce sujet », a-t-il dit.
« J'ai été parmi les premiers des ministres à suggérer un plafond pour le nombre de réfugiés syriens au Liban afin de pouvoir diriger ce dossier selon nos moyens. Malheureusement, ma suggestion n'a pas été prise en considération et j'ai été surpris de voir que certains pays font pression pour que les frontières soient ouvertes aux réfugiés sans restrictions. Certains m'avaient même suggéré, lorsque j'étais ministre des Finances, que le Liban emprunte de l'argent afin de répondre aux besoins des réfugiés. J'ai refusé car ce qui est demandé, c'est le retour des réfugiés chez eux et non leur installation dans les pays qui les accueillent », a souligné M. Safadi.

Le député de Tripoli, Mohammad Safadi, a critiqué hier des déclarations du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, selon lesquelles ce dernier invite les pays qui accueillent des réfugiés à faciliter leur naturalisation et leur implantation.« Il s'agit d'un double danger qui touche à la fois les réfugiés, en les privant de leur identité et en les empêchant de rentrer...

commentaires (2)

La "Coquille Vide" : "La demande de ce Ban n'aurait pas été émise si le gouvernement(?) précédent n'avait pas eu une position confuse à ce sujet." ! "Sacrée Coquille, va ! Qui pointe si lourdement "ce gouvernement précédent", juste parce-que c'était celui de son conCurrent direct à Bééébbéttébbbééénéh sis la Tripolis-Châââm : Le grand, littéralement, Little big Mik !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 28, le 20 mai 2016

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Commentaires (2)

  • La "Coquille Vide" : "La demande de ce Ban n'aurait pas été émise si le gouvernement(?) précédent n'avait pas eu une position confuse à ce sujet." ! "Sacrée Coquille, va ! Qui pointe si lourdement "ce gouvernement précédent", juste parce-que c'était celui de son conCurrent direct à Bééébbéttébbbééénéh sis la Tripolis-Châââm : Le grand, littéralement, Little big Mik !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 28, le 20 mai 2016

  • Un vrai cauchemar ces réfugiés, pour les pays qui les accueillent/sont forcés de la accueillir, et pour eux-mêmes.... On leur refuse le droit de rentrer chez eux... C'est fou, quand même...

    NAUFAL SORAYA

    07 h 05, le 20 mai 2016

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