L'Association des banques libanaises (ABL) a défendu samedi la Banque centrale, accusée par le Hezbollah de mener contre le parti chiite une "guerre d'élimination" lancée par les États-Unis.
"Le respect des exigences internationales par les banques, notamment les sanctions (contre le Hezbollah, ndlr) est une nécessité afin de préserver les intérêts du Liban", a estimé l'ABL, dans un communiqué. Et le texte de rappeler que "le système bancaire libanais fait partie du système bancaire mondial (...)".
Le bloc parlementaire de la Fidélité à la résistance, regroupant 14 députés du Hezbollah, avait accusé jeudi la Banque du Liban (BDL) "de contribuer à attiser la guerre d'élimination lancée par les États-Unis contre le Hezbollah", en référence aux deux circulaires (n° 317 et n° 420) émises le 3 mai par la BDL visant à définir les modalités d'application par les banques des sanctions américaines contre le parti chiite et ses soutiens financiers.
"Le respect des exigences internationales par les banques, notamment les sanctions (contre le Hezbollah, ndlr) est une nécessité afin de préserver les intérêts du Liban", a estimé l'ABL, dans un...
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