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Liban - France-Liban

Hollande à Beyrouth le 16 avril pour une visite axée sur trois volets

Mohammad Raad s’entretenant avec l’ambassadeur de France Emmanuel Bonne. Photo Ani

C'est officiel. Le président François Hollande effectuera les 16 et 17 avril une visite « de travail » à Beyrouth, dans le cadre d'une tournée régionale qui englobera, successivement, Le Caire et Amman.
La visite du président français au Liban constitue à n'en point douter – et c'est là en quelque sorte une lapalissade – le reflet des relations privilégiées entre les deux pays ainsi que la manifestation renouvelée de l'amitié ancestrale et de la solidarité de la France envers le pays du Cèdre. Le président Hollande ne pouvait donc pas ne pas entamer sa tournée régionale par le Liban.


L'élan d'amitié et de solidarité représente donc la toile de fond de l'étape libanaise, mais la visite dépasse largement un tel cadre. Une source diplomatique autorisée a indiqué sur ce plan à L'Orient-Le Jour que le chef de l'État français entend donner une portée concrète et pratique à sa venue à Beyrouth. Ses entretiens avec les dirigeants libanais porteront ainsi sur trois volets fondamentaux, indique la source diplomatique susmentionnée. Le président Hollande insistera d'abord sur son ferme appui concret aux institutions sécuritaires, notamment à l'armée, et aux instances constitutionnelles, d'une manière générale, en vue d'un déblocage de la crise institutionnelle qui plonge le pays dans la tourmente depuis la vacance présidentielle, il y a deux ans.
Le deuxième volet de la visite, ajoute la source précitée, portera sur les graves retombées du conflit syrien et des développements régionaux sur la scène libanaise. Le président Hollande évoquera avec ses interlocuteurs les moyens qui pourraient être mis en œuvre afin d'éviter que le Liban fasse les frais des secousses syriennes et régionales.
Enfin, le chef de l'État français mettra l'accent sur l'importance primordiale du vivre-ensemble et de la convivialité qui caractérisent le pays du Cèdre.


En résumé, le président Hollande réaffirmera l'engagement ferme de la France en faveur du Liban, en tant que symbole et pays-message. Il espère dans le contexte présent que sa visite à Beyrouth contribuera à remobiliser la communauté internationale en faveur du Liban, ajoute la même source. Au stade actuel, et sous l'impulsion du président Hollande et du gouvernement français, la France est en effet pratiquement le seul pays à soulever constamment le cas du Liban lors des réunions avec les dirigeants étrangers et dans le cadre des instances internationales. La situation du Liban ne figure pas dans les priorités des pays étrangers et, de ce fait, le président Hollande espère bien que sa visite au Liban permettra de remobiliser la communauté internationale en faveur du pays du Cèdre.

 

Les premiers préparatifs
Dès l'annonce officielle de la visite, l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, a entamé ses contacts dans le cadre des préparatifs d'usage. Fait assez rare pour être signalé, il a d'abord été reçu à la tête d'une délégation de la chancellerie, comprenant notamment M. Jean-Christophe Augé, par le député Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah.
La France entreprend de temps à autre des contacts avec des responsables du parti chiite, mais il s'agit dans la plupart des cas de rencontres informelles ou alors officielles, mais à un niveau moins élevé.
Dans un communiqué du Hezbollah à l'issue de la réunion, il est précisé que « les objectifs de la visite prévue du président français François Hollande au Liban ce mois-ci et les signaux clairs qu'elle transmet sur la solidité des relations entre les deux pays étaient au menu des discussions ».
M. Bonne s'est également entretenu de la visite du président français avec le chef du courant du Futur, Saad Hariri, à la résidence de ce dernier à Beyrouth.

C'est officiel. Le président François Hollande effectuera les 16 et 17 avril une visite « de travail » à Beyrouth, dans le cadre d'une tournée régionale qui englobera, successivement, Le Caire et Amman.La visite du président français au Liban constitue à n'en point douter – et c'est là en quelque sorte une lapalissade – le reflet des relations privilégiées entre les deux pays...

commentaires (4)

Croisons les doigts . Ce mr porte la scoumoune. On devrait inviter toutes les maisons libanaises à accrocher la méduse bleue sur la porte d'entrée et bien visible .

FRIK-A-FRAK

10 h 53, le 08 avril 2016

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Commentaires (4)

  • Croisons les doigts . Ce mr porte la scoumoune. On devrait inviter toutes les maisons libanaises à accrocher la méduse bleue sur la porte d'entrée et bien visible .

    FRIK-A-FRAK

    10 h 53, le 08 avril 2016

  • il est imperatif que mr Hollande-comme president de republique - ainsi que tout autre 1er ministre s'abstiennent de faire des visites officielles au Liban tant que nous n'avons pas de president de la republique nous meme. et qu'on ne nous fasse pas croire que mr hollande, pr ex, reussira a faire bouger les choses.

    Gaby SIOUFI

    09 h 58, le 08 avril 2016

  • Correction : que vaut sa parole...?

    M.V.

    09 h 38, le 08 avril 2016

  • Non pitié pas Normal 1er ...! il ne pèse rien dans les sondages en France ,12/15 % de "satisfaits" que vos sa parole...?

    M.V.

    07 h 09, le 08 avril 2016

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