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Liban - Entretien

Machnouk : C’est le bloc du Futur qui désigne le Premier ministre

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, est revenu à la charge hier sur la question de la sécurité de l'Aéroport international de Beyrouth. « L'AIB souffre de défaillances techniques auxquelles il faut à tout prix remédier », a-t-il déclaré lors d'un entretien télévisé, qui coïncidait avec la clôture de sa visite officielle à Londres. Une visite en partie consacrée au dossier de l'aéroport. « Les six responsables britanniques que j'ai rencontrés ont soulevé la question de l'AIB », a-t-il révélé, rappelant qu'un rapport technique avait été élaboré par un comité d'experts britanniques sur le respect des normes sécuritaires à l'aéroport.
« Il n'y a pas de problème sans solution, mais nous avons besoin en l'occurrence de plus d'efforts et d'un meilleur suivi de l'affaire », a-t-il fait remarquer. Il a précisé que sa décision de révéler en public les problèmes d'ordre technique et sécuritaire de l'AIB est le résultat de sa « fatigue d'en parler à voix basse ». « C'est la quatrième fois que j'évoque cette affaire, que j'avais d'ailleurs soulevée en Conseil des ministres », a-t-il encore rappelé, en faisant valoir « que c'est le ministère des Travaux publics, et non le ministère de l'Intérieur, qui détient l'autorité de tutelle sur l'AIB ».
« Il reste que je suis entièrement disposé à coopérer avec lui », a-t-il conclu sur ce point, sans manquer de louer « le rôle actif, sage et utile du président de la Chambre, Nabih Berry ».
Le ministre de l'Intérieur avait relevé, lors de sa visite, qu'une partie de l'aide saoudienne, désormais suspendue, devait servir à remédier aux failles sécuritaires de l'AIB.
Prié de commenter dans ce cadre la décision de l'Arabie saoudite de suspendre son aide à l'armée et aux Forces de sécurité intérieure, et l'escalade diplomatique qui s'est ensuivie, le ministre de l'Intérieur a relevé que « l'important est moins l'aspect financier de ces mesures que la perte de confiance sous-tendant ces mesures ». « La crise est grave et les forces politiques libanaises doivent comprendre le message adressé par les pays du Golfe, au lieu de se concentrer sur l'innovation quotidienne dans les moyens d'attaque contre l'Arabie », a-t-il souligné.
S'agissant par ailleurs de la présidentielle, il a réaffirmé « l'appui du bloc du Futur à la candidature du député Sleiman Frangié ». Interrogé sur l'abstention de ce dernier, jusqu'à l'heure, de se rendre aux séances électorales, M. Machnouk a répondu que « l'ancien ministre Frangié tente de préserver ses alliances (au sein du 8 Mars), n'ayant pas désespéré de pouvoir recueillir l'appui éventuel de ses alliés. Il continue de parier sur la possibilité de les faire changer d'avis en sa faveur. Je comprends sa position (de respecter la directive de boycottage de son camp, NDLR), mais je ne la cautionne pas. »
Pour ce qui est d'un compromis autour d'un président consensuel, qui conduirait, subsidiairement, à la désignation de M. Machnouk à la présidence du Conseil, ce dernier a affirmé : « Ce n'est ni un chef de l'État consensuel ni un chef de l'État issu du 8 Mars qui désigne le Premier ministre, mais le bloc parlementaire que je représente et qui relève du président Saad Hariri. »
En ce qui concerne les municipales, le ministre de l'Intérieur a annoncé que le décret de convocation des instances électorales sera pris samedi (aujourd'hui). Il n'a pas commenté la rumeur selon laquelle le président de la Chambre serait disposé à reporter les municipales en contrepartie d'une relance du législatif. « Il s'agit d'informations médiatiques qui me semblent manquer de précision. Rien de tel n'a en tout cas été attribué au président Berry. Nous vous prions de croire que les municipales auront lieu », a-t-il conclu.

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, est revenu à la charge hier sur la question de la sécurité de l'Aéroport international de Beyrouth. « L'AIB souffre de défaillances techniques auxquelles il faut à tout prix remédier », a-t-il déclaré lors d'un entretien télévisé, qui coïncidait avec la clôture de sa visite officielle à Londres. Une visite en partie...

commentaires (7)

J'ai jamais eu confiance en ce type.... Allez savoir pourquoi !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

16 h 34, le 28 mars 2016

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • J'ai jamais eu confiance en ce type.... Allez savoir pourquoi !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 34, le 28 mars 2016

  • Genre... c'est moi qui décide qui devient président... mais il sera de ton camp! Bien, certes monsieur mashnook (in inglese siouplé). Merci monsieur le ministre et n'oubliez pas de nous saluer hariri fils.

    Ali Farhat

    01 h 13, le 27 mars 2016

  • "C’est le bloc du Futur qui désigne le Premier ministre." ! Oui, bon, passons. Mais qui alors désigne" donc, encore, ce "bloc?".... en TOC ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 40, le 26 mars 2016

  • Le cri du coeur. Dieu sait combien je me moque de ce bloc en bloc qui fait dans son froc sauf quand il parle de troc, mais je rappelle que l'argumentation du bloc du futur à toujours été de dire qu'il était fédérateur de toutes les religions ....... Et voilà que Machnouk donne l'impression qu'il n'est constitué que de sunnites de bonne famille ? J'en ai perdu mon latin.

    FRIK-A-FRAK

    09 h 55, le 26 mars 2016

  • NON ! CA SE PASSE COMME SUIT : - LE HEZBOLLAH... LES CHIITES... -NOMMENT- LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE. - LE FUTUR... PAS TOUS LES SUNNITES... CHOISISSENT LE PREMIER MINISTRE ET LE HEZBOLLAH DOIT DONNER SA BENEDICTION POUR QU,IL PUISSE ENTRER EN POSTE... - LES CHRETIENS LAISSENT AUX AUTRES LE CHOIX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE... CAR ILS NE PEUVENT JAMAIS SE METTRE ENTRE EUX TOUS D,ACCORD... DE LA A APPELER CES TROIS PREROGATIVES DE LA DEMOCRATIE OU MEME DU CONSENSUS LE CHEMIN EST AUSSI LONG QUE CELUI DE LA LUNE... ET L,ABRUTISSEMENT AUSSI GRAND QUE L,UNIVERS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 55, le 26 mars 2016

  • Si c'est toutes les parties de l'échiquier politique libanais qui doivent cautionner la nomination d'untel ou untel au poste de président de la République, pourquoi le poste de président de conseil serait-il l'appanage du bloc du Futur uniquement? La Présidence de la République est l'affaire de tout le monde, mais la présidence du Conseil est l'affaire des seuls sunnites? Ce pays et ces pseudos leaders me surprendront toujours par leurs contradictions...

    Ashjian Andreas

    03 h 13, le 26 mars 2016

  • Machnouk : C’est le bloc du Futur qui nomme le Premier ministre ET C'EST LE BLOC ARMEE DES CHEMISES NOIRES QUI GOMME SON ENTREE EN FONCTION AU SERAIL?

    Henrik Yowakim

    03 h 05, le 26 mars 2016

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