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L'opposition syrienne attend de voir concrètement le retrait annoncé des forces russes

L'opposition syrienne a accueilli avec prudence lundi l'annonce du retrait du gros des forces russes de Syrie, en déclarant attendre de le vérifier sur le terrain et redouter une "ruse" du Kremlin.

"Nous devons vérifier la nature de cette décision et sa signification", a déclaré à la presse à Genève Salem al-Meslet, porte-parole de la délégation du Haut comité des négociations (HCN), rassemblant les groupes clés de l'opposition.

"S'il y a une décision de retirer les forces (russes), il s'agit d'une décision positive, et nous le verrons sur le terrain", a-t-il dit. Mais "cette décision signifie-t-elle un retrait des forces ou une simple réduction du nombre des avions, cela reste à vérifier", a poursuivi le porte-parole.

"Nous espérons voir sur le terrain que les Russes ne sont plus en Syrie", a-t-il souligné.

Mais il a estimé que l'annonce du Kremlin pouvait-être "une ruse".

"Nous verrons demain si cette décision a été prise dans l'intérêt du peuple syrien, ou juste dans l'intérêt d'Assad", a-t-il dit.

"Il serait plus important que (le président russe) Poutine décide d'être vraiment avec le peuple syrien, et non avec le dictateur", a-t-il encore déclaré.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi soir, à la surprise générale, qu'il ordonnait d'entamer mardi le retrait de la majeure partie du contingent militaire russe de Syrie, au moment où s'ouvraient à Genève les négociations intersyriennes sur l'avenir du pays.

Le Kremlin a indiqué dans un communiqué que M. Poutine et le président syrien Bachar el-Assad avaient convenu par téléphone de cette décision lundi, la mission des forces russes ayant été "globalement accomplie", et qu'une présence militaire russe serait maintenue en Syrie.

L'opposition syrienne a accueilli avec prudence lundi l'annonce du retrait du gros des forces russes de Syrie, en déclarant attendre de le vérifier sur le terrain et redouter une "ruse" du Kremlin.
"Nous devons vérifier la nature de cette décision et sa signification", a déclaré à la presse à Genève Salem al-Meslet, porte-parole de la délégation du Haut comité des négociations...