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Brésil: l'ex président Lula affirme à la presse qu'il ne "craint pas" la justice

L'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, entendu vendredi par la police dans le cadre de l'enquête sur le scandale de corruption Petrobras, a affirmé lors d'une conférence de presse ne pas craindre la justice mais s'être senti comme un "prisonnier".

"J'avoue que je me suis senti prisonnier ce matin" dans les locaux de la police fédérale situés à l'aéroport de Congonhas, à Sao Paulo, a déclaré Lula au siège du Parti des travailleurs (PT). "S'ils voulaient m'entendre, il fallait juste me convoquer et j'y allais. Je ne dois rien (à personne) et je ne crains pas" la justice, a souligné Lula, reprenant un proverbe brésilien, "qui ne doit rien, ne craint rien".

L'ancienne icône de gauche qui a gouverné le Brésil de 2003 à 2010 a qualifié la perquisition à son domicile, puis son transfert au siège de la police, de "show médiatique" et de "spectacle pyrotechnique, au lieu d'une enquête sérieuse".

Les procureurs "ont rallumé la flamme qui m'habite ! La lutte continue !", a lancé Lula, faisant part à plusieurs reprises de son "indignation". "Nous avons prouvé que les pauvres ne sont pas le problème mais la solution du pays. Nous avons créé la +bourse famille+, les quotas d'entrée à l'université (pour les Noirs) et cela dérange", a lancé l'ex-ouvrier métallurgiste.
"Ils veulent criminaliser le Parti des travailleurs, criminaliser Lula" parce qu'ils ont peur que l'on reste au pouvoir, a-t-il ajouté.

A l'extérieur du bâtiment, des dizaines de militants agitaient les drapeaux rouges du PT et des banderoles de soutien à Lula. "Il n'y aura pas de coup d'Etat!", criaient-ils. "Je suis venue apporter mon soutien à Lula et défendre la démocratie", a déclaré Edva Aguilar, 58 ans, à l'AFP.

Selon le procureur Carlos Fernando dos Santos Lima, en charge de l'enquête vendredi, l'ex-chef d'Etat a bénéficié de "beaucoup de faveurs" de la part de grandes entreprises du bâtiment, accusées de corruption dans le scandale Petrobras.

L'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, entendu vendredi par la police dans le cadre de l'enquête sur le scandale de corruption Petrobras, a affirmé lors d'une conférence de presse ne pas craindre la justice mais s'être senti comme un "prisonnier".
"J'avoue que je me suis senti prisonnier ce matin" dans les locaux de la police fédérale situés à l'aéroport de Congonhas,...