Rechercher
Rechercher

Universités

Université libano-française de technologie et de sciences appliquées : familiariser l’étudiant au monde du travail

L'Université libano-française de technologie et de sciences appliquées (ULF) est le fruit d'une initiative d'universitaires franco-libanais, qui, autour de l'Association francophone pour le développement de l'enseignement supérieur (AFDES), ont pressenti le besoin de mettre sur pied des formations au Liban accompagnant les évolutions des secteurs technologique et scientifique.

 

Fêtant cette année ses 20 ans, l'ULF compte aujourd'hui quatre campus au Liban : Deddeh, Tripoli, Chtaura et Metn. Elle compte ouvrir un cinquième campus à Beyrouth. Université résolument en plein essor, son fondateur et président, Mohammad Salhab, nous en trace le parcours.

Quelle est la spécificité de l'Université libano-française, ULF ?

La spécificité de notre université est de chercher à familiariser l'étudiant dès le début au monde du travail. C'est pour cela que chaque étudiant accompagne sa formation de périodes de stage en entreprise. Nous donnons une grande importance aux travaux pratiques, que ce soit en laboratoire ou sur le terrain. Nous avons appris en effet que lorsque les jeunes étudiants sont familiarisés avec le monde du travail, ils arrivent plus facilement à s'intégrer à celui-ci et se construisent rapidement un réseau professionnel.

Quels sont les cursus originaux, préparant aux métiers d'avenir, proposés à l'ULF ?

Nous avons développé depuis plusieurs années des formations au sein de la faculté de génie, spécialisées dans les énergies fossiles, mais aussi dans les énergies renouvelables qui représentent les énergies d'avenir.
Nous proposons, en outre, une formation en environnement au sein de la faculté des sciences et des lettres.
De plus, nous avons une formation très innovante en sociologie des sciences et des technologies, posant la question des rapports entre la société et le développement technologique et scientifique. Nous vivons dans un monde numérisé et les écrans prennent de plus en plus d'importance dans notre vie.
Enfin, nous avons une formation en biomédicale qui se spécialise en électronique. C'est une formation qui prépare à un domaine bientôt nécessaire dans les hôpitaux.

Quels sont les débouchés qui s'offrent aux étudiants de votre université au Liban et à l'étranger ?

Étant donné que notre enseignement se focalise sur la nécessité de faciliter le passage entre l'enseignement théorique et le monde pratique du travail, nos étudiants ont beaucoup de facilité à s'intégrer dans la vie professionnelle. Nombreux sont ceux qui décident toutefois de compléter leur formation par un doctorat en France. Certains reviennent à l'université pour enseigner et effectuer de la recherche, et d'autres continuent la recherche en France.
De nombreux étudiants diplômés de notre établissement trouvent des opportunités de travail dans les pays du Golfe, et, plus généralement, en Europe, et, surtout, au Canada, car, dans ce dernier pays, nous entretenons des relations privilégiées avec l'Enap (École nationale d'administration publique) qui forme les administrateurs canadiens.

L'université a-t-elle conclu des accords de partenariat avec des universités étrangères ?

Nous avons de nombreux accords avec des universités françaises, dont notamment l'Université de Lyon, l'Université de Montpellier, l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard, l'Université de St-Étienne et l'Université d'Evry.
Nous offrons des doubles cursus avec certaines de ces universités. Ainsi, avons-nous un échange d'étudiants et d'enseignants entre ces universités et nous depuis bientôt 20 ans.

Quels sont les projets d'avenir de l'ULF ?

Nous planchons sur la création de formations liant les nouvelles technologies au monde de l'art. Nous développons aussi une formation dans la biologie et la santé, afin d'accompagner l'innovation technique de ces domaines.

Enfin, nous offrons un champ qui ne touche pas particulièrement l'étudiant libanais : celui de la formation à distance. Nous proposons diverses licences, des formations que nous assurons conjointement avec l'Université de Montpellier. Les étudiants sont majoritairement originaires d'Afrique et des Caraïbes. Nous avons comme perspective de compléter ces formations par des masters à distance. Je pense que nous sommes les seuls au Liban à proposer une formation à distance avec octroi de diplômes.

 

 
Fêtant cette année ses 20 ans, l'ULF compte aujourd'hui quatre campus au Liban : Deddeh, Tripoli, Chtaura et Metn. Elle compte ouvrir un cinquième campus à Beyrouth. Université résolument en plein essor, son fondateur et président, Mohammad Salhab, nous en trace le parcours.
Quelle est la spécificité de l'Université libano-française, ULF ?
La spécificité de notre université...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut