- Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a estimé qu'il n'y a plus d'autres alternatives aux décharges sanitaires. « Après le nouvel échec de l'exportation, il est inévitable de retourner au plan essentiel, à savoir les décharges, afin de réduire l'impact sanitaire et environnemental qui ne cesse d'augmenter », a estimé le leader druze. « Il est nécessaire, aujourd'hui plus que jamais, que toutes les forces politiques sans exception, la société civile et les municipalités assument la totalité de leurs responsabilités au niveau de ce dossier (...) », a ajouté M. Joumblatt. « Toute tergiversation (...) aura des conséquences lourdes », a-t-il mis en garde.
- Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est prononcé dans la journée en faveur d'un nouveau plan de gestion des déchets, basé sur l'installation de décharges et d'incinérateurs sur le territoire libanais. « L'exportation des déchets était la pire des solutions », a estimé M. Bassil. Il a ensuite détaillé son plan. « Les municipalités doivent prendre part à ce plan. Nous devons installer des décharges sur le court terme, et des incinérateurs sur le long terme », a-t-il expliqué.
- Le président de la commission de l'Administration et de la Justice, le député Robert Ghanem, a demandé hier aux services de contrôle et à la justice de se saisir du dossier de l'exportation des déchets. M. Ghanem a estimé que le gouvernement ne devait pas céder aux pressions, mais plutôt imposer le plan des décharges, en choisissant les sites suivant des critères scientifiques et en les ouvrant par la force s'il le faut. « Les habitants contractent toutes sortes de maladies, en raison de la pollution, et remplissent les hôpitaux », a-t-il souligné. « Qui est responsable de ces retards et du retour à la case départ ? » a-t-il conclu.
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