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Hollande: "La Russie ne s'en sortira pas en soutenant unilatéralement Bachar el-Assad"

Le président François Hollande a affirmé vendredi que "la Russie ne s'en sortira pas en soutenant unilatéralement Bachar el-Assad", appelant à exercer une "pression" sur Moscou pour une reprise des négociations sur la Syrie, au cours d'un entretien sur France Inter.

"Je ne veux pas écarter la Russie de la solution. Je suis allé moi-même à Moscou pour dire à Vladimir Poutine: +Nous devons être tous ensemble pour faire cette transition politique.+ (...) Mais je ne peux pas accepter qu'en même temps qu'on négocie, on bombarde des populations civiles", a souligné le chef de l'État.

"Il n'y aura pas de résultat sur le terrain, il n'y aura pas de négociation, il y aura toujours la guerre. Nous devons convaincre Moscou de trouver une solution politique, cela vaudra mieux aussi pour les intérêts russes", a-t-il ajouté.

Interrogé sur le rôle de Washington, François Hollande a reconnu qu'il "préférerait que les États-Unis soient davantage actifs" sur le dossier syrien.

"Les Américains considèrent qu'ils n'ont plus à être partout présents dans le monde comme ils l'étaient auparavant (...). Donc les États-Unis se sont mis en retrait. Bien sûr que je préférerais que les États-Unis soient encore davantage actifs", a-t-il jugé, rappelant que Washington avait abandonné Paris, qui voulait à l'été 2013 frapper la Syrie après l'utilisation d'armes chimiques par l'armée de Bachar el-Assad.

"Qui doit prendre le relais, qui doit agir, qui doit être présent, qui doit porter les valeurs et les idéaux de la démocratie? L'Europe. Et la France, en tout cas, en fera la démonstration", a assuré François Hollande.

Le président François Hollande a affirmé vendredi que "la Russie ne s'en sortira pas en soutenant unilatéralement Bachar el-Assad", appelant à exercer une "pression" sur Moscou pour une reprise des négociations sur la Syrie, au cours d'un entretien sur France Inter.
"Je ne veux pas écarter la Russie de la solution. Je suis allé moi-même à Moscou pour dire à Vladimir Poutine: +Nous...