Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a estimé qu'il « n'est pas permis de faire assumer aux seuls chrétiens la responsabilité du blocage de la présidentielle ». « La présidentielle n'est pas possible actuellement, à défaut de quorum au Parlement et d'une entente en dehors du Parlement. Ceci impose plus de concertations dans le but d'aboutir à une solution d'ensemble (ou package deal), puisque la présidence de la République est désormais liée à la désignation d'un Premier ministre, la nomination d'un commandant en chef de l'armée et l'élaboration d'une nouvelle loi électorale, ainsi que la composition du premier gouvernement qui verra le jour sous le nouveau mandat présidentiel », a estimé le député d'Achrafieh lors d'une interview à la radio. Pour lui, « la présidentielle libanaise nécessite une double couverture intérieure et extérieure, qui garantisse le maintien de la stabilité, c'est-à-dire notre distanciation par rapport aux développements en Syrie et dans la région ».
Prié de préciser sa position sur la possible hausse de la taxation du prix de l'essence, le ministre du Tourisme a relevé « les failles actuelles au niveau de l'exécutif et du législatif, aggravées par l'absence de budget depuis plusieurs années ». Il a ainsi jugé nécessaire que « le ministre des Finances nous fournisse au préalable un état des lieux détaillé sur les rentrées et dépenses, afin que nous puissions évaluer l'opportunité de la hausse proposée ».
Liban
Pharaon : « La présidentielle est désormais liée à un package-deal »
OLJ / le 09 février 2016 à 00h00
commentaires (2)
VOILÀ ! ET DE UN... IL A COMPRIS LES RÉFÉRENCES INCESSANTES SUR DAME LA "MAINMISE" ET DAME LA "MARQUISE" !!! QUI SERA ET DE DEUX... PUIS ET DE TROIS... ET AINSI DE SUITE ?
LA LIBRE EXPRESSION
14 h 13, le 09 février 2016