Le bloc du Futur a critiqué mardi la position adoptée par le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, lors du conseil extraordinaire de la Ligue arabe dimanche dernier au Caire.
Lors de cette réunion, M. Bassil avait opté pour une politique de distanciation alors que les pays de la Ligue exprimaient leur "solidarité totale" avec l'Arabie Saoudite face aux "actes hostiles et provocations de l'Iran".
"La décision libanaise de ne pas se conformer à l'unanimité arabe de façon claire n'est pas raisonnable étant donné les circonstances cruciales dans la région", peut-on lire dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc. Selon le Futur, il s'agit d'une décision qui "hypothèque la politique du Liban et sert les intérêts du régime syrien et de l'axe iranien".
Par ailleurs, le bloc du Futur a réitéré son attachement à l'élection d'un président de la République au plus tôt "afin d'en finir avec la vacance présidentielle et de réactiver les institutions". Le bloc a une fois de plus accusé le "Hezbollah et le Courant patriotique libre, soutenus par l'Iran, d'être responsables de la crise présidentielle".
Lors de cette réunion, M. Bassil avait opté pour une politique de distanciation alors que les pays de la Ligue exprimaient leur "solidarité totale" avec l'Arabie Saoudite face aux "actes hostiles et...
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?