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Moyen Orient et Monde

Taubira une nouvelle fois dans l’œil du cyclone

L'opposition de droite a appelé hier François Hollande à mettre un terme à la « crise gouvernementale » après de nouvelles déclarations hostiles de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à une réforme constitutionnelle qu'elle est censée défendre devant le Parlement.
Jeudi, Christiane Taubira, cible privilégiée des opposants au président socialiste, avait à nouveau critiqué une modification de la Constitution voulue par François Hollande et visant à étendre « la déchéance de nationalité » aux binationaux nés en France.
Cette réforme « n'est pas souhaitable » et son efficacité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme est « absolument dérisoire », a-t-elle estimé sur la chaîne iTELE. Le 22 décembre, elle s'était déjà permis d'annoncer le retrait de cette mesure du projet de réforme constitutionnelle. François Hollande avait cependant tranché en sens contraire, infligeant un camouflet à sa ministre qui en avait pris acte sans se renier ni montrer un quelconque souhait de démissionner.
« C'est une situation intenable. Vous ne pouvez pas avoir un gouvernement qui présente un texte aussi fondamental qu'un changement de la Constitution (...) et avoir le ministre garde des Sceaux qui doit défendre ce texte et qui affiche publiquement son opposition au texte. Imaginez le débat », s'est insurgé hier François Bayrou, président du parti Modem. « On est dans une crise politique, une crise gouvernementale, et cette crise gouvernementale, elle doit se trancher soit par le fait que Mme Taubira retire ses propos, ce que je n'imagine pas qu'elle pourrait faire, soit qu'elle quitte le gouvernement », a-t-il ajouté sur la radio RTL.

L'opposition de droite a appelé hier François Hollande à mettre un terme à la « crise gouvernementale » après de nouvelles déclarations hostiles de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à une réforme constitutionnelle qu'elle est censée défendre devant le Parlement.Jeudi, Christiane Taubira, cible privilégiée des opposants au président socialiste, avait à nouveau...

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