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Coalition antiterroriste: des chiites dénoncent la participation du Pakistan

Des centaines de fidèles chiites pakistanais ont protesté vendredi à Islamabad contre la participation du Pakistan à la coalition antiterroriste menée par l'Arabie saoudite, au lendemain d'une visite du chef de la diplomatie saoudienne dans le pays.

Quelque 1.500 personnes se sont réunies dans la capitale, a constaté l'AFP, dénonçant ce choix politique ainsi que l'exécution le 2 janvier par l'Arabie saoudite du dignitaire chiite saoudien Nimr el-Nimr, à l'origine d'une grave crise diplomatique entre Riyad et l'Iran.

La manifestation avait lieu au lendemain de la rencontre à Islamabad entre le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir et le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif.
Le Pakistan avait initialement réagi avec prudence lorsque Riyad l'avait mentionné en décembre dans la liste des quelque 30 pays participants, affirmant qu'il attendait de disposer de plus d'éléments avant de décider de l'étendue de sa participation.

Islamabad a précisé sa ligne dans la foulée de la visite du dignitaire saoudien. "Le Pakistan salue l'initiative de l'Arabie saoudite et soutient tous les efforts régionaux et internationaux de ce type pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme", a déclaré M. Sharif, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié jeudi soir.

Le militant chiite Gul-e-Zahra a exhorté les autorités à revenir sur leur décision lors de la manifestation de vendredi.
"Ni l'armée pakistanaise ni la nation ne sont en location, nous nous opposerons à toute tentative de vendre l'armée à la maison des Saoud contre quelques milliards de riyals", a-t-il lancé.
Une autre manifestation de moindre ampleur a également eu lieu à Lahore (Est). Environ 20% des quelque 200 millions de Pakistanais sont de confession chiite.

Des centaines de fidèles chiites pakistanais ont protesté vendredi à Islamabad contre la participation du Pakistan à la coalition antiterroriste menée par l'Arabie saoudite, au lendemain d'une visite du chef de la diplomatie saoudienne dans le pays.Quelque 1.500 personnes se sont réunies dans la capitale, a constaté l'AFP, dénonçant ce choix politique ainsi que l'exécution le 2 janvier...