Sur la suggestion de l'ambassadeur McCintock, 19 étudiants du « Foreign Service Institute » (établissement américain spécialisé dans l'enseignement des langues étrangères et des relations diplomatiques aux diplomates US) ont choisi M. Saëb Salam comme professeur d'occasion pour se familiariser avec les problèmes politiques du Moyen-Orient.
La leçon commence par un bon café turc puis c'est l'assaut des questions. Au cours d'une de ces séances qui se tiennent bimensuellement, au domicile même de Saëb bey, voici quelques-unes des réflexions retenues par l'un des auditeurs (qui me les communique) : « Je suis, a déclaré l'ancien président du Conseil, un nationaliste libanais extrémiste et un nationaliste arabe extrémiste, et je ne vois pas qu'il y a contradiction entre ces deux positions. »
Liban - Les archives racontent...
Saëb Salam se fait, deux fois par mois, professeur d’histoire
Dans « L'Orient » du 4 décembre 1959
OLJ / Par N. A., le 04 décembre 2015 à 00h00
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"Je suis un nationaliste libanais extrémiste et un nationaliste arabe extrémiste, et je ne vois pas qu'il y a contradiction entre ces deux positions." ! Qui aurait pu dire ça aussi en 40 ? Un Français ou un Allemand extrémiste, ou un Européen extrémiste ?
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
11 h 26, le 04 décembre 2015