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Liban - Palais Bustros

Bassil : L’option militaire contre l’EI ne suffira pas

Une vue de la réception. Photo Ani

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a estimé que l'option militaire ne suffira pas à vaincre le terrorisme jihadiste et évoqué la nécessité de lutter financièrement, politiquement et judiciairement contre le groupe État islamique.
Lors d'une réception organisée au palais Bustros à l'occasion de la fête de l'Indépendance, en présence de membres du corps diplomatique, M. Bassil a mis en garde contre les « répercussions négatives de la guerre syrienne au Liban, notamment au niveau de l'expansion du terrorisme ».
« Les frappes militaires en Syrie ne suffiront pas à elles seules à éradiquer le terrorisme. Il faudrait combattre ses réseaux de financement, faire face au discours takfiriste (jihadiste) et poursuivre Daech (acronyme arabe de l'EI) en justice à cause des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qu'il a commis », a-t-il dit.
« Nous commémorons aujourd'hui une indépendance entachée du sang des innocents tombés à cause d'un terrorisme mondialisé qui ne fait pas de distinction entre la banlieue sud de Beyrouth et la banlieue nord de Paris », a lancé M. Bassil, faisant allusion aux attentats qui ont touché le Liban et la France il y a près de deux semaines. Il a également salué le travail de l'armée libanaise dont plusieurs membres, ainsi que des agents des FSI, sont retenus en otages, depuis août 2014, par des groupes terroristes dans le jurd de Ersal.
Le chef de la diplomatie a par ailleurs évoqué le dossier des réfugiés syriens au Liban. « Nous avons été parmi les premiers à mettre en garde contre le danger de l'émigration massive des Syriens, dans le but de préserver notre tissu social et afin de contrer tout changement démographique dans la région », a-t-il dit. « Nous avons subi beaucoup de pressions au niveau international malgré notre engagement humanitaire. Nous avons été empêchés de contrôler nos frontières alors que les ambassades étrangères étudient chaque dossier pendant des mois avant d'accorder l'asile aux réfugiés. Malgré tout, nous avons réussi à inclure la question du retour des réfugiés syriens dans la feuille de route de la Conférence internationale pour la Syrie qui s'est tenue à Vienne (début novembre) », a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, il s'est félicité du travail du Parlement qui a récemment adopté la loi sur le recouvrement de la nationalité libanaise, « ce qui permettra aux émigrés libanais de vivre pleinement leur appartenance nationale ». Il a par ailleurs réclamé l'adoption d'une loi électorale « moderne et équitable ».

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a estimé que l'option militaire ne suffira pas à vaincre le terrorisme jihadiste et évoqué la nécessité de lutter financièrement, politiquement et judiciairement contre le groupe État islamique.Lors d'une réception organisée au palais Bustros à l'occasion de la fête de l'Indépendance, en présence de membres du corps diplomatique,...

commentaires (3)

Faut dire qu'après des mansoûrs et des salloûkhs, un Rien n'étonne plus ! "Pauvre" Bosstross !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 11, le 25 novembre 2015

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Commentaires (3)

  • Faut dire qu'après des mansoûrs et des salloûkhs, un Rien n'étonne plus ! "Pauvre" Bosstross !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 11, le 25 novembre 2015

  • ÉTALAGE... DE LANGAGE... AVEC CLIVAGE... ET SANS GAGE... DU BAVARDAGE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 03, le 25 novembre 2015

  • Qui aurait dit ?! Un béssiîîl pareil au Palais Bustros !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 23, le 25 novembre 2015

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