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À La Une - Liban

Salam : Le blocage des institutions, un "crime contre la nation"

Hollande adresse un message de soutien au Premier ministre libanais à l'occasion de la fête de l'Indépendance.

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, lors de la conférence des banques arabes à Beyrouth, le 19 novembre 2015. Photo AFP

A l'occasion du 72ème anniversaire de l'indépendance du Liban, le Premier ministre, Tammam Salam, a une nouvelle fois pointé du doigt les blocages dont souffre le pays, soulignant que la paralysie des institutions constitue "un crime contre la nation".

L'élection d'un chef de l'Etat devient urgente
"Les difficultés que rencontre le pays ont atteint un niveau qui ne permet plus de tergiversations quant à la recherche de solutions permettant de sortir de l'impasse", a ajouté M. Salam dans une déclaration, appelant à "l'élection d'un chef de l'Etat, dont l'absence fragilise l'équilibre constitutionnel". Le chef du gouvernement a attribué la vacance présidentielle au "bras de fer politique persistant qui affaiblit les institutions, paralyse la vie politique du pays et nuit à l'activité économique". 

Le leader du Courant du Futur, Saad Hariri a déclaré samedi sur son compte Twitter que "la vacance présidentielle constituait la plus grande insulte à l'heure où les Libanais fêtent leur indépendance".

La 31e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir le 11 novembre dernier, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une 32e séance a été fixée au 2 décembre.
La présidence est vacante depuis le 25 mai 2014, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le président de la Chambre Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le 23 avril 2014. Celle-ci n'avait pas débouché sur l'élection d'un nouveau chef de l'État, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum.

 

(Lire aussi : Une candidature Frangié, réponse au rapprochement Geagea-Aoun ?)

 

La stabilité politique, bouclier contre le terrorisme
Sur le plan sécuritaire, M. Salam a estimé qu'un retour de la stabilité politique pourrait contribuer à diminuer le risque terroriste, évoquant le double attentat qui a frappé le 12 novembre Bourj el-Brajneh, dans la banlieue-sud de Beyrouth. Saluant les efforts de l'armée et des forces de sécurité, le Premier ministre a mis en exergue l'importance de resserrer les rangs pour empêcher les terroristes de frapper.

Le chef du gouvernement a aussi déploré les retombées de la situation régionale sur la santé économique du pays. "Les développements régionaux ont privé le Liban d'un nombre de marchés et lui ont infligé le lourd fardeau que représente l'afflux de réfugiés", a-t-il dit, pointant "les capacités limitées du pays" et "le manque de soutien de la communauté internationale".

En outre, M. Salam a appelé les responsables à faire des compromis pour sortir de toutes les crises, et notamment celle des déchets, afin de répondre aux aspirations du peuple. Il a par ailleurs assuré que tous les efforts sont déployés pour libérer les otages militaires enlevés par les terroristes.

 

(Lire aussi : Koullouna, à vous en crever les tympans !)

 

Message de Hollande à Salam
Plus tôt dans la journée, le président français François Hollande avait envoyé un message à M. Salam, dans lequel il affirmait le soutien de la France face aux défis auxquels le Liban est confronté.

Saluant les efforts du Premier ministre, M. Hollande affirme que son pays poursuivra ses efforts pour mettre un terme à la vacance présidentielle et assure que la France se tient aux côtés du Liban face aux défis et aux menaces liés au conflit en Syrie. Il souligne ainsi que Paris continuera à aider le Liban à faire face à l'afflux des réfugiés fuyant les combats et la persécution en Syrie, "un fardeau que le Liban ne peut pas supporter seul".

A l'occasion du 72ème anniversaire de l'indépendance du Liban, le Premier ministre, Tammam Salam, a une nouvelle fois pointé du doigt les blocages dont souffre le pays, soulignant que la paralysie des institutions constitue "un crime contre la nation".
L'élection d'un chef de l'Etat devient urgente"Les difficultés que rencontre le pays ont atteint un niveau qui ne permet plus de...

commentaires (8)

QUI JUGERA LES BOYCOTTEURS ?

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 26, le 23 novembre 2015

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Commentaires (8)

  • QUI JUGERA LES BOYCOTTEURS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 26, le 23 novembre 2015

  • Le problème au/du Liban ce n’est pas la vacance présidentielle. C’est l’occupation syro/ iranienne pestilentielle. Par milices divines/providentielles interposées. Du temps de l’occupation nazie,la France a eu son Maréchal Pétain. Sous l’occupation baasso/syriennre , le Liban a eu son Général Putain, qui, après trois viols de la Constitution avalises par les lâches de la république,a pris le pouvoir avec 18 milliards de dettes et l’a legue a son successeur,un autre general, avec plus de 58 milliards de dollars de dettes. Le tout sur fond de la plus grosse vague d’attentats et d’assassinats politiques des opposants de toute l’histoire du Liban. Pétain a été jugé et condamne .Qui va/peut juger le Putain Libanais ? Et que les politiciens et autres irresponsable hémiplégiques locaux et étrangers Sire Hollande compris cessent de s’indigner/s’apitoyer sur la « vacance présidentielle » , les « blocages » ,"insultes" et autres « paralysies » du pays des Cedres et de divaguer sur la nécessaire élection d’un président de la république au Liban. C’est avec les beaux sentiments qu’on fait de la mauvaise littérature aimait répéter l’auteur des Caves du Vaticon. Et c’est surtout avec la belle rhétorique qu’on fait de la mauvaise politique. Conclusion a l'adresse des electeurs/dirigeables : Pétain ou Putain tels est le destin de tout président elu/dechu sous l’ombre et la terreur de l’occupation.

    Henrik Yowakim

    18 h 14, le 22 novembre 2015

  • “Toutes choses sont dites déjà; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer.” de André Gide

    FAKHOURI

    09 h 58, le 22 novembre 2015

  • AU DIABLES LES MERCENAIRES IRANO/SAOUDIEN. LE PAYS EST COMPLÈTEMENT SACCAGÉ ET ABANDONNÉ AU VOLEURS.

    Gebran Eid

    04 h 21, le 22 novembre 2015

  • LES BOYCOTTEURS... LA GANGRÈNE QUI RONGE LE PAYS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 50, le 21 novembre 2015

  • C'est archisûr ! Ceux qui bloquent l'élection d'un président de la République et, de là, les institutions commetent le plus grand crime contre le Liban et tous les Libanais.

    Halim Abou Chacra

    16 h 48, le 21 novembre 2015

  • Toujours les mêmes paroles que nous avons déjà entendues tant et tant de fois ! Agissez une bonne fois pour toutes, pour sauver ce pays qui devrait fêter demain...quoi au juste ? Notre asservissement à tout sauf à notre patrie, et cela par ceux qui l'ont vendue sans hésiter, pour en tirer des profits personnels ! Ceux-la même qui demain nous abreuveront de belles déclarations ! Honte à tous ! Irène Saïd

    Irene Said

    16 h 45, le 21 novembre 2015

  • Parlons coopération , je veux bien ! mais pas de rapport de patron à employé .. Après l’échec des bact et en raison de la domination par l’armée notamment le Nord de la Syrie, actuellement, sous prétexte de la fermeture des frontières, les us et erdo sont en train de mettre au point des plans pour l’avenir. Kerry, a annoncé que l’administration us entamerait avec erdo des coopérations militaires pour assurer la sécurité des frontières dans le Nord de la Syrie.Selon la prétention de Kerry, l’objectif d’une telle action est d’assurer la sécurité des frontières dans le Nord de la Syrie et de fermer la plupart des points de passage entre la Syrie et la Turquie dont les frontières entre les villes de Kobani et Aazaz contrôlées actuellement par daech. Cette localité est très vitale pour lui. Ce groupe se procure l’essentiel de ses sources humaines et militaires via cette localité. La fermeture de ces frontières coupe l’une de ses voies de secours des plus importantes . « 75% des frontières du Nord de la Syrie ont été fermées. Nous coopérerons avec erdo pour fermer les 98 km restants ».Simultanément à ses déclarations , les autorités us ont parlé des bactéries dont « la Nouvelle Armée Syrienne ». Ce groupe est le résultat des coopérations des Etats-Unis et de la Turquie. Ces deux pays avaient auparavant formé le groupe Jich al-Islam. La création des bact est l’objectif commun des us/erdo.

    FRIK-A-FRAK

    16 h 35, le 21 novembre 2015

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