La commission parlementaire de l’Information en réunion. Photo Dalati et Nohra
Le président de la commission parlementaire de l'Information, Hassan Fadlallah, a affirmé hier que le litige entre la chaîne al-Mayadeen et la compagnie opérant le satellite Arabsat ne concernait pas l'État libanais, tout en assurant que la chaîne n'a commis aucune infraction.
« Le litige touchant la chaîne al-Mayadeen a fait l'objet d'un consensus au sein de la commission. L'affaire concerne la chaîne et Arabsat uniquement », a souligné le député hezbollahi lors d'un point de presse. « Il s'est avéré que la chaîne al-Mayadeen n'a pas violé les clauses de son contrat avec le ministère libanais de l'Information. L'État libanais n'a donc pas à prendre des mesures au niveau de ce dossier », a-t-il ajouté.
Arabsat a porté plainte auprès de l'État libanais contre la chaîne proche du Hezbollah et basée au Liban, pour « insulte à un pays arabe » après avoir accueilli un invité qui a insulté des dirigeants saoudiens.
Les opérateurs du satellite ont unilatéralement décidé de ne plus retransmettre les programmes de la chaîne. Toutefois, son directeur, Ghassan Ben Jeddo, a refusé d'assumer la responsabilité des propos tenus par un invité d'une émission télévisée et qui, selon lui, « n'engagent en rien les journalistes de la chaîne, encore moins la chaîne elle-même ».
« Nous défendons le principe de la liberté des médias, et non pas une chaîne en particulier. Ce dossier devra donc être clos le plus tôt possible. Nous allons toutefois suivre l'affaire si de nouveaux développements sont enregistrés », a conclu M. Fadlallah.
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QUE IBN JEDDO... I CHEDDO... OU I MEDDO...
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 58, le 12 novembre 2015