Rechercher
Rechercher

Liban

Rifi au secrétaire général du Hezbollah : Vos escalades verbales ne nous effrayent aucunement

Pour le ministre de la Justice, « le projet du Hezbollah est démasqué ».

Au lendemain du discours-fleuve du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à l'occasion de la commémoration de la fête de Achoura et dans lequel il a tiré à boulets rouges sur les États-Unis et fait l'apologie de « l'axe de la résistance et de l'Iran », le ministre de la Justice Achraf Rifi a minimisé l'impact des propos du chef du parti chiite en affirmant que ceux-ci ont simplement pour effet de « placer le Liban en mauvais termes avec certains pays amis », tandis que le député Ahmad Fatfat a réfuté purement et simplement l'existence même de la moumanaa.
Dans un communiqué publié hier, le ministre de la Justice Achraf Rifi a indiqué que « le secrétaire général du Hezbollah tente une nouvelle fois d'user de l'arme confessionnelle » et « se berce d'illusions en pensant qu'il peut effrayer ses adversaires en faisant usage d'escalades verbales qui n'impressionnent personne ».
Le ministre a également relevé que le discours de M. Nasrallah contient « des germes de contradiction » et qu'il tente « d'aveugler » son public. À cela s'ajoute une volonté de fuite en avant, « une attitude que le Hezbollah semble avoir adoptée depuis quelque temps et qui laisse présager de nouvelles dissensions communautaires », tant au Liban que dans la région, a dit M. Rifi. « Ce qui est singulièrement étonnant dans le discours de Nasrallah, c'est cette capacité à nier les réalités », a ajouté M. Rifi avant de critiquer la manière dont le chef du Hezbollah opère une distinction entre « les maîtres et les esclaves ».
« Celui qui se vante d'appartenir à la caste des dirigeants chiites ne peut se contenter de servir comme simple soldat au sein de la wilayat el-fakih et ne peut déclarer que son parti reçoit des ordres de la part de la wilayat el-fakih », a martelé Achraf Rifi. « Le projet de Nasrallah est démasqué, a-t-il ajouté. À l'heure où il se place en simple gendarme au service du projet iranien, il supplie pour que le dialogue ait lieu au Liban. Ce dialogue, nous le désirons tous en permanence, mais uniquement sur la base du respect de l'État, de la Constitution et de l'accord de Taëf. »
De son côté, et dans le cadre d'une allocution prononcée lors d'une table ronde organisée par le courant du Futur à Denniyé, le député Ahmad Fatfat a abondé dans le même sens en estimant qu'il est temps « de ne plus parler de la moumanaa, car il n'y a pas de résistants, il n'y a que des gens qui œuvrent pour réaliser les victoires des empires de la région ». « Quant à nous, notre position est claire, nous œuvrons à protéger les institutions de ce pays », et, pour ce faire, il faut élire un président de la République, a noté M. Fatfat. « Or le Hezbollah a été limpide sur ce point et nous a fait du chantage en nous intimant d'élire son candidat et celui de l'Iran, Michel Aoun, sans quoi le pays sera privé de président de la République, car en fait ils se désintéressent totalement de l'intérêt du pays », a également indiqué le député.

Au lendemain du discours-fleuve du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à l'occasion de la commémoration de la fête de Achoura et dans lequel il a tiré à boulets rouges sur les États-Unis et fait l'apologie de « l'axe de la résistance et de l'Iran », le ministre de la Justice Achraf Rifi a minimisé l'impact des propos du chef du parti chiite en affirmant que ceux-ci ont...

commentaires (3)

LES ESCALADES SONT COMME LES ESCALIERS... UNE FOIS AU TOP... GARE À LA CHUTE !

MON CLAIR MOT A GEAGEA CENSURE

10 h 53, le 26 octobre 2015

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • LES ESCALADES SONT COMME LES ESCALIERS... UNE FOIS AU TOP... GARE À LA CHUTE !

    MON CLAIR MOT A GEAGEA CENSURE

    10 h 53, le 26 octobre 2015

  • ESCALADES VERBALES C'EST PAS LA GROSSE ARTILLERIE NON PLUS ...

    FRIK-A-FRAK

    10 h 34, le 26 octobre 2015

  • le hezbolla n'a pas d'autre alternative que de hausser le ton et de s'attaquer a ses adversaires. C'est son seul moyen de garder sa base en etat d'alerte et de ne pas perdre de voix. Franchement, avec tout les problemes qu'a le Liban, je ne vois pas pourquoi la base serait pour une intervention syrienne plutot que de gerer les problemes internes.

    George Khoury

    10 h 01, le 26 octobre 2015

Retour en haut