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À La Une - Drame

France : 43 morts dans la pire catastrophe routière depuis 33 ans

Un car et un camion sont entrés en collision, au nord-est de Bordeaux, et se sont embrasés aussitôt.

43 personnes, pour la plupart des personnes âgées, ont été tuées, le 23 octobre 2015 dans une collision entre un autocar et un camion à Puisseguin, dans le sud-ouest de la France. Photo Reuters.

Un accident d'autocar, le plus meurtrier depuis 33 ans en France, a fait 43 morts vendredi matin dans le sud-ouest du pays, à la suite d'une collision avec un camion provoquant l'embrasement des deux véhicules.

La plupart des victimes sont des personnes âgées qui partaient en excursion mais un enfant figure aussi parmi les tués, selon un nouveau bilan des autorités. Il s'agit de la plus grave catastrophe routière dans l'Hexagone depuis 1982. La collision s'est produite peu avant 07H30 (05H30 GMT) sur la commune de Puisseguin, dans un virage en S sur une route secondaire pittoresque et sinueuse au cœur du vignoble mondialement connu de Saint-Emilion.

Les deux véhicules se sont embrasés aussitôt, selon les pompiers. "A 08H30 (06H30 GMT), il y avait encore des flammes", a expliqué l'un d'eux à l'AFP. "Il faudra encore beaucoup de temps pour récupérer tous les corps", a-t-il ajouté. "L'autocar est complètement calciné, le camion également. Il y a encore des corps sur place", a décrit un témoin ayant accompagné le Premier ministre Manuel Valls sur les lieux en fin de matinée.
"C'est un choc terrible pour la France", "une catastrophe effroyable", a déclaré le chef du gouvernement. L'accès au site de l'accident a été fermé aux médias, en raison du début de l'enquête. "Le gouvernement français est totalement mobilisé sur cette terrible tragédie", a assuré le président François Hollande, depuis Athènes où il se trouve en visite officielle.

Il y avait 48 passagers et un chauffeur à bord du bus. Le conducteur du camion de transport de bois fait partie des morts, ainsi qu'un "jeune enfant" qui se trouvait à ses côtés, selon la préfecture de Gironde. "Le chauffeur du car est légèrement blessé. Il a eu le réflexe salutaire d'ouvrir les portes pour permettre au maximum de passagers de quitter le bus", a déclaré le maire de Puisseguin, Xavier Sublett. "Le chauffeur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule. Il se serait mis en travers de la route. Le chauffeur du bus n'a pas pu éviter l'accident", a-t-il précisé.

Émotionen Europe
Huit passagers de l'autocar ont réussi à sortir du piège du brasier: quatre d'entre eux sont dans "un état grave" - deux étant grièvement brûlés, deux autres souffrant de traumatismes crâniens - et quatre étant légèrement blessés, a indiqué à la presse le préfet de la Région Aquitaine et préfet de la Gironde, Pierre Dartout. "L'endroit où a eu lieu l'accident, c'est un virage extrêmement dangereux qui est considéré comme très accidentogène", a souligné le député écologiste Noël Mamère, élu de la région.

L'enquête, sur laquelle près de 200 gendarmes sont mobilisés, devra notamment déterminer comment l'autocar a pu s'embraser aussi rapidement, alors que son moteur était situé à l'arrière. Le groupe de personnes âgées, membres du club du 3e âge de Petit-Palais-Cornemps (643 habitants), était parti tôt le matin de cette bourgade voisine des lieux du drame pour une excursion dans le Béarn (sud-ouest), à Arzac.

"Ma mère et mon beau-père, le compagnon de ma mère, étaient dans le bus. Je viens d'arriver, je n'ai pas du tout de nouvelles pour l'instant, mais j'ai bien peur qu'ils soient dans la liste des victimes", a déclaré à l'AFP Delphine Guérineau. "On est tous touchés, car tous les gens qui étaient dans le bus, venaient d'un peu partout des villages du coin", a témoigné à l'AFP Jacques Deval, dont des proches ont été blessés. Une chapelle ardente a été dressée à Puisseguin, et une cellule psychologique a été mise en place pour les familles et les proches.

Ce drame a provoqué une vive émotion en France, où les députés ont observé à la mi-journée une minute de silence, et en Europe, où les messages de solidarité ont afflué, notamment du président allemand Joachim Gauck, du Premier ministre grec Alexis Tsipras et du gouvernement espagnol. Il s'agit de la catastrophe routière la plus meurtrière en France depuis 1982 quand un accident d'autocar avait coûté la vie à 53 personnes dont 44 enfants sur une autoroute près de Beaune (est). Cet accident avait été causé par un ralentissement de la circulation. Il avait entraîné un durcissement des règles de sécurité routière, avec notamment une réduction de la vitesse maximale autorisée pour les cars.

Un accident d'autocar, le plus meurtrier depuis 33 ans en France, a fait 43 morts vendredi matin dans le sud-ouest du pays, à la suite d'une collision avec un camion provoquant l'embrasement des deux véhicules.
La plupart des victimes sont des personnes âgées qui partaient en excursion mais un enfant figure aussi parmi les tués, selon un nouveau bilan des autorités. Il s'agit de...

commentaires (1)

C'EST ENCORE PLUS HORRIBLE QUE D'AVOIR HOLLANDOUILLE COMME PRESIDENT , FAUT L'ADMETTRE . CONDOLEANCES A TOUTES CES FAMILLES EPLEUREES .

FRIK-A-FRAK

17 h 43, le 23 octobre 2015

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Commentaires (1)

  • C'EST ENCORE PLUS HORRIBLE QUE D'AVOIR HOLLANDOUILLE COMME PRESIDENT , FAUT L'ADMETTRE . CONDOLEANCES A TOUTES CES FAMILLES EPLEUREES .

    FRIK-A-FRAK

    17 h 43, le 23 octobre 2015

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