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Sport - Football - Éliminatoires Coupe du monde 2018/Coupe d’Asie 2019

La Russie s’éloigne pour le Liban, incapable de battre le Koweït

Le Liban, tenu en échec au Koweït dans une rencontre vierge de tout but, a quasiment dit adieu au Mondial russe avant même la fin du premier tour des éliminatoires de la zone Asie.

Les joueurs de la sélection nationale au moment où l’hymne libanais a retenti au Kuwait Sports Club Stadium… C’est peut-être le seul moment d’émotion d’une rencontre banale dénuée de tout moment fort. Yasser Zayyat/AFP

Il y a des matches nuls qui ont le goût d'une victoire, alors que d'autres au contraire sont synonymes de défaites. Le partage des points entre le Liban et le Koweït, lors de la rencontre qui a mis aux prises les deux pays en début de semaine au Kuwait Sports Club Stadium, entre dans cette dernière catégorie, puisqu'il condamne le pays du Cèdre à rester sur le quai et donc ne pas franchir le premier tour des éliminatoires de la zone asiatique, qualificatifs pour la Coupe du monde 2018 en Russie.
Le match a été terne dans son ensemble, les joueurs locaux semblant se contenter d'un match nul qui leur permettrait de garder leurs trois points d'avance sur leurs adversaires du jour, alors que ces derniers, désorganisés à souhait et sans véritable plan de jeu, ne semblaient pas en mesure de se transcender pour retourner au bercail avec les trois points de la victoire. Au contraire, sans les prouesses de leur gardien Mehdi Khalil, véritable forteresse devant ses cages, l'addition aurait été plus salée pour les joueurs libanais qui, incapables d'enchaîner trois passes d'affilée, n'avaient d'autres solutions que procéder par des contre-attaques au petit bonheur la chance qui n'inquiétaient pas outre mesure leurs hôtes.
Avec encore trois matches à jouer, dont un en Corée du Sud, et trois points de retard sur le Koweït, qui comptent également une différence de buts largement en sa faveur, la messe est dite pour les protégés du Monténégrin Miodrag Radulović, qui doivent maintenant se rabattre sur une hypothétique qualification pour la Coupe d'Asie prévue en 2019 et dont l'organisation a été confiée aux Émirats arabes unis.
Dans les autres groupes, les choses se décantent peu à peu, surtout dans la poule F, où la Thaïlande a le champ quasiment libre suite à l'éviction forcée de l'Indonésie. Les Thaïs, faciles vainqueurs du Vietnam (0-3), possèdent une confortable avance de 5 points sur l'Irak, avance qu'ils peuvent même accroître de trois unités supplémentaires en cas de victoire sur Taïwan, bon dernier du groupe, le 12 novembre prochain.

Palestine-Arabie saoudite reporté
Dans le groupe A, seule la rencontre opposant le Timor-Oriental à la Malaisie, et qui s'est soldée par la victoire de cette dernière, était à l'ordre du jour après la décision de la Fifa de reporter l'autre match qui était également au programme de cette sixième journée et qui devait mettre aux prises la Palestine à l'Arabie saoudite.
En effet, Joseph Blatter avait reçu le 6 octobre le président de la Fédération palestinienne de football, ainsi que son homologue de la Fédération saoudienne, au siège de la Fifa. Cette réunion a essentiellement porté sur un point en particulier : le site du match retour de la rencontre qualificative pour la Coupe du monde de la Fifa 2018 entre la Palestine et l'Arabie saoudite, et qui pose un véritable casse-tête. Il a finalement été décidé de reporter ce match à une date ultérieure d'ici à ce que le processus en cours soit terminé.

La Jordanie flamboyante
La Jordanie fait mieux que de tenir tête à l'ogre australien dans la poule B. Les Jordaniens enfilent les victoires comme les perles, et la dernière en date, contre le Tadjikistan à Amman, leur octroie une avance de 5 points sur l'Australie et n'a fait que conforter encore plus la désagréable impression de cette dernière qu'elle n'a finalement pas fait une si bonne affaire que cela en tombant dans un groupe a priori assez facile.
Pour les Australiens, qui tout compte fait auraient été mieux lotis en restant dans la zone Océanie qu'ils dominaient largement, la qualification pour le second tour ne s'apparente plus à une promenade de santé, contrairement à ce qu'ils s'étaient imaginés.

La Chine, géant aux pieds d'argile
Autre ogre présumé qui se retrouve les pieds empêtrés dans le tapis, la Chine, qui malgré son milliard et quelques centaines de millions d'habitants, ne parvient pas, aussi incroyable que cela puisse paraître, à rassembler onze joueurs de foot performants qui lui permettraient de tenir un rang à la hauteur de ses ambiti---ons. Le Qatar ne souffre, quant à lui, d'aucun état d'âme et a profité de son succès incontestable sur les Maldives (4-0) pour reléguer son plus proche poursuivant, Hong Kong, à cinq longueurs alors que les Chinois accusent déjà 8 points de retard sur le leader de ce groupe C, avec, il est vrai, un match en moins.

Suspense dans le groupe D
Le groupe D est de loin le plus équilibré de ces éliminatoires avec quatre équipes qui se tiennent en quatre points. Même si l'Iran paraît légèrement au-dessus du lot, les autres pays, en particulier Oman, ne se laissent pas impressionner. Ce dernier a d'ailleurs signé un succès retentissant lors de cette journée sur l'Inde (3-0), le parent pauvre du groupe. Une victoire qui lui donne une bouffée d'oxygène et trois points d'avance sur les Perses qui devraient refaire leur retard dès la prochaine manche en accueillant le Turkménistan. Méfiance tout de même, car ce dernier ne pointe qu'à une seule unité de son adversaire du jour et pourrait, en cas de victoire surprise, sérieusement brouiller les cartes.

La Syrie repart du bon pied
La Syrie s'est apparemment remise de la cinglante défaite infligée lors de la journée précédente par les Japonais, en se vengeant sur les pauvres Afghans, qui sont repartis de Damas avec cinq buts dans la valise, n'en rendant en contrepartie que deux à leurs hôtes. Le Singapour, auteur d'une minime mais précieuse victoire sur le Cambodge, qui ne fait plus décidément peur à personne depuis la mort de Pol Pot, s'accroche avec ses 10 points à la troisième place du groupe E, à deux longueurs des Syriens et à égalité de points avec les Nippons, qu'il reçoit d'ailleurs chez lui le 12 novembre dans un match qui sent le piège à plein nez pour le Japon.

La Corée maître du jeu
Enfin, la Corée du Nord mène à la baguette ses autres adversaires dans le groupe H. La dernière victime en date n'est autre que le Yémen qui, avec cinq défaites en autant de matches, a depuis longtemps fait ses adieux à la qualification. Le seul pays encore en mesure de contrecarrer les projets des Nord-Coréens est l'Ouzbékistan, qui accueille ses encombrants rivaux la prochaine journée pour un rendez-vous qui constitue d'ores et déjà la finale de ce groupe.

Il y a des matches nuls qui ont le goût d'une victoire, alors que d'autres au contraire sont synonymes de défaites. Le partage des points entre le Liban et le Koweït, lors de la rencontre qui a mis aux prises les deux pays en début de semaine au Kuwait Sports Club Stadium, entre dans cette dernière catégorie, puisqu'il condamne le pays du Cèdre à rester sur le quai et donc ne pas franchir...

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