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Nucléaire iranien : le premier volet de l'enquête de l'AIEA achevé

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a achevé dans les délais son travail de collecte d'informations dans le cadre de son enquête visant à déterminer si l'Iran a cherché ou non à développer un programme nucléaire militaire par le passé, a-t-elle annoncé jeudi.

Cet enquête est une jugée cruciale en vue d'une prochaine levée des sanctions internationales frappant l'Iran, prévue par un accord historique conclu entre Téhéran et les grandes puissances à Vienne le 14 juillet.
Conformément au calendrier établi à cette occasion, le travail de collecte d'information était "achevé" au 15 octobre.
Après analyses, le patron de l'agence onusienne, Yukiya Amano, pourra rendre comme prévu ses "conclusions finales" sur le respect par Téhéran de ses engagements lors d'une assemblée extraordinaire le 15 décembre à Vienne, a précisé l'agence.

L'AIEA et les grandes puissances cherchent à faire la lumière sur la "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien jusqu'en 2003 au moins. Téhéran a toujours nié les allégations en ce sens, affirmant que ces soupçons reposaient sur des documents trafiqués. A la suite de l'accord de Vienne, Téhéran a notamment autorisé les inspecteurs de l'AIEA à se rendre sur la base militaire de Parchin, ce qu'elle leur interdisait ces dernières années.

Une levée des zones d'ombres, le 15 décembre, ouvrirait rapidement la voie à une levée des sanctions.
L'accord de Vienne est destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien, dont les installations seront notamment soumises à un contrôle renforcé de l'AIEA.

Cet accord a reçu mardi et mercredi le feu vert formel du Parlement et des juristes et religieux iraniens, après avoir franchi l'obstacle du Congrès américain. Paris a toutefois déploré jeudi l'essai le 11 octobre par l'Iran d'un nouveau missile longue portée, dénonçant "une claire violation" d'une résolution de l'Onu et de l'esprit de l'accord du 14 juillet. Téhéran affirme que ses missiles balistiques sont purement défensifs et ne sont pas conçus pour transporter des armes nucléaires, et ne sont donc pas concernés.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a achevé dans les délais son travail de collecte d'informations dans le cadre de son enquête visant à déterminer si l'Iran a cherché ou non à développer un programme nucléaire militaire par le passé, a-t-elle annoncé jeudi.Cet enquête est une jugée cruciale en vue d'une prochaine levée des sanctions internationales frappant...