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Moyen Orient et Monde

Poutine critique le manque de coopération des États-Unis sur la Syrie

Le président russe Vladimir Poutine a ouvertement critiqué hier le manque de coopération des États-Unis dans le conflit syrien et mis en garde contre le parachutage de munitions aux rebelles anti-EI, se demandant ouvertement ce que les Américains « ont dans le crâne ».
« Comment pouvons-nous coopérer ? Je me demande ce qu'ils ont dans le crâne », a lancé le président russe, cité par l'AFP, à l'occasion d'un forum économique organisé à Moscou. Le chef de l'État russe a reproché aux Américains de ne jamais répondre quand les Russes leur demandent quelles cibles l'aviation russe doit bombarder en Syrie.
« Nous leur avons dit : donnez-nous les cibles que vous considérez à 100 % comme terroristes. Aucune réponse. On a réfléchi et demandé : où ne faut-il pas frapper ? Toujours pas de réponse », a déclaré M. Poutine.
Il a ajouté qu' « il n'y avait pas de garanties » que les munitions parachutées par les Américains à l'Armée syrienne libre ne tombent pas entre les mains des « terroristes ». « Ils nous disent qu'ils ont parachuté des munitions à l'Armée syrienne libre. Mais elle est où, cette Armée syrienne libre ? » s'est interrogé M. Poutine au cours de ce forum retransmis à la télévision russe, précisant qu'il ne s'agissait pas d'une « question rhétorique ».
Il a ensuite assuré que la Russie « n'aspire pas à un quelconque leadership sur la Syrie ». « Le plus important » est de travailler « avec les gens en qui nous avons confiance », a affirmé Vladimir Poutine, précisant que le « nous » englobait la Russie, l'Europe et les États-Unis.
Il a par ailleurs dit avoir invité Washington à mener des négociations « au plus haut sommet » de l'État pour « discuter du règlement du conflit syrien ».

Le président russe Vladimir Poutine a ouvertement critiqué hier le manque de coopération des États-Unis dans le conflit syrien et mis en garde contre le parachutage de munitions aux rebelles anti-EI, se demandant ouvertement ce que les Américains « ont dans le crâne ».« Comment pouvons-nous coopérer ? Je me demande ce qu'ils ont dans le crâne », a lancé le président...

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